Blade & Soul II – Blade and Soul II précise ses ambitions et son gameplay : un « vrai MMORPG » cross-plateforme

NCsoft donne aujourd’hui le coup d’envoi des préinscriptions de Blade & Soul 2 et en profite pour préciser le contenu du jeu : d’abord envisagé comme un titre pour joueurs occasionnels, le jeu s’est mué en vrai MMORPG mobile / PC / consoles et cloud.

Initialement, Blade and Soul 2 devait être un « petit projet » pour NCsoft : un « Blade & Soul M » ayant simplement vocation à décliner sur plateformes mobiles la licence de MMO d’arts martiaux déjà disponibles sur PC et le jeu était destiné à un public de joueurs occasionnels. Il devait être développé vite et lancé dans la foulée de Lineage M.
Lineage M a néanmoins démontré qu’il y avait un public pour de « vrais MMORPG mobiles ». Progressivement, Blade and Soul M est donc devenu Blade & Soul 2, un titre à part entière, digne de succéder au premier opus (sur PC) et affichant certaines ambitions technologiques et de gameplay. La sortie du jeu a été repoussée de plusieurs années (c’est finalement Lineage 2M qui a suivi Lineage M), permettant ainsi à l’équipe de développement du jeu d’enrichir son contenu et ses mécaniques – sous la supervision de Taek-jin Kim, le patron de NCsoft en personne. Aujourd’hui, le développeur présente donc Blade & Soul 2 comme un « vrai MMORPG » cross-plateforme (distribué sur mobile, mais attendu aussi sur PC, consoles et plateformes de cloud gaming).

Aujourd’hui, NCsoft donne le coup d’envoi des préinscriptions de Blade & Soul II en Corée du Sud (elles dureront environ 90 jours, d’ici au lancement commercial du MMO) et pour l’occasion, le développeur apportait ce matin quelques précisions sur son contenu dans le cadre d’une conférence de présentation.

« Vivre une aventure »

On en retient d’abord que le jeu immerge les joueurs dans un monde ouvert et vivant, d’inspiration « fantasy orientale ». Le jeu est composé de deux vastes continents divisés en plusieurs zones qui se dévoileront progressivement au gré de la progression dans le jeu. Selon le développeur, l’univers de jeu n’est pas qu’une toile de fond, mais un élément à part entière de « l’aventure » promise par le jeu – ainsi, une zone qui semblait être un décor lointain se révélera plus tard être une vraie zone, importante à explorer pour mieux appréhender la trame du jeu.

Car comme le premier opus, ce nouvel épisode embarque aussi le joueur dans une longue trame narrative – mais une histoire inédite, indépendante de celle du premier volet (ce n’est pas une suite). Cette histoire a vocation à se dévoiler progressivement, non pas de façon linéaire mais au gré de l’exploration du monde et des rencontres, permettant de reconstituer le scénario progressivement en assemblant les pièces du puzzle.

Ce monde promet quoi qu’il en soit des quêtes, des objectifs intermédiaires et des récompenses. Les joueurs pourront croiser des boss (dont le niveau s’adapte manifestement à celui du personnage), incluant des adversaires emblématiques déjà croisés dans le monde du premier épisode.

Un gameplay dynamique

Le gameplay de Blade & Soul 2 entend faire la part belle à l’action et aux arts martiaux, et le développeur promet un gameplay fluide et des combats dynamiques. Le jeu s’affranchit de tout système de classe. Dans B&S2, le style de jeu et les compétences dépendent de l’arme utilisée : six seront disponibles au lancement comme l’épée, la hache, le gantelet, l’arc, le talisman magique et la cloche (manifestement un profil de guérisseur, doté d’attaques puissantes de moyenne portée). Et d’autres pourront être ajoutés au gré de l’exploitation du jeu.
Entre autres originalités, le développeur vante aussi le système de déplacement de Blade & Soul 2, baptisé « light air », permettant au personnage de se déplacer à grande vitesse, de bondir, voire de planer. Le mécanisme était déjà présent dans le premier opus, mais il est ici davantage intégré au gameplay : les joueurs peuvent l’utiliser pour éviter une attaque ou pour combattre en vol.

Le développeur promet des mécaniques de jeu PvP dans différents formats d’affrontements – des duels ou des combats en équipe. Le premier Blade & Soul a servi de cadre des tournois d’esport en Corée. NCsoft entend réitérer l’expérience avec ce deuxième opus.
Le PvE est évidemment aussi au rendez-vous, notamment au travers de donjons. Selon l’équipe de développement, certains d’entre eux sont conçus pour encourager les joueurs à jouer de concert pour espérer les surmonter. Chaque boss a sa propre stratégie, les donjons pourront contenir des puzzles, et le studio promet des éléments « totalement novateurs » à découvrir.

Des « défis mondiaux » de haut niveau

On sait que le end-game d’un MMORPG est particulièrement important pour les joueurs sud-coréens et NCsoft promet un contenu de haut niveau novateur (et encore un brin sibyllin). Selon le développeur, ce contenu end-game repose notamment sur des défis mondiaux : des contenus qu’il faudra débloquer progressivement et qui donneront lieu à des « premières mondiales » qui seront inscrites dans l’histoire du jeu et de son univers. Le premier joueur à vaincre un boss spécifique, à fabriquer un objet légendaire, à croiser un personnage spécial ou à réaliser un exploit en groupe, par exemple, sera distingué.

Certains de ces contenus seront néanmoins cachés et devront être découverts. Les joueurs pourront ainsi débloquer l’accès à un donjon secret, réussir à fabriquer des objets selon des techniques qu’on croyait perdues ou à invoquer un monstre spécial à combattre.
Selon le développeur, les joueurs devraient rivaliser pour accéder et surmonter ces « world firsts » afin d’entrer dans l’histoire du jeu, voire « changer le cours du jeu » (le studio n’en dit pas plus).

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Les préinscriptions de Blade & Soul 2 sont donc lancées à partir d’aujourd’hui en Corée du Sud, en vue d’un lancement sur plateformes mobiles dans les prochaines semaines. À terme, le MMORPG est aussi attendu sur PC (via la plateforme Purple de NCsoft), puis sur consoles et les plateformes de cloud. Le développeur promet notamment des options cross-play et cross-plateformes.