L’horreur des exécutions publiques en Corée du Nord



Selon une association de défense des droits humains, depuis l’accession au pouvoir de Kim Jong-un en 2011, une vingtaine au moins de condamnés à mort ont été torturés et exécutés publiquement. Les témoignages font état d’une “cruauté extrême”.

L’enquête d’une association de défense des droits humains à Séoul présente un tableau glaçant de la peine capitale en Corée du Nord depuis l’accession au pouvoir de Kim Jong-un il y a dix ans. “Les bourreaux nord-coréens torturent les condamnés, les mutilent post-mortem et forcent les gens à regarder les cadavres”, rapporte The Times. Parmi les exécutions publiques recensées, sept étaient celles de personnes condamnées “pour avoir regardé ou diffusé des vidéos en provenance de Corée du Sud”.

Les enquêteurs du Transitional Justice Working Group (TJWG) ont recueilli des témoignages de Nord-Coréens ayant réussi à fuir le régime et font état de 23 exécutions publiques depuis que Kim Jong-un est arrivé au pouvoir, à la mort de son père Kim Jong-il, en décembre 2011, dont 2 par pendaison et 21 par peloton d’exécution. “Le nombre réel d’exécutions au cours de cette période est certainement beaucoup plus élevé”, souligne le quotidien britannique.

Les témoignages font état d’une “cruauté extrême” : avant leur exécution, un condamné est “traîné comme un chien”, un autre se trouve “dans un état proche de la mort avec des lésions visibles aux tympans”, un troisième est “attaché à un poteau de bois et des cailloux fourrés dans sa bouche”. Le rapport indique qu’“à Pyongyang, en 2012 ou 2013”, la dépouille a été “brûlée au lance-flammes devant la foule après l’exécution”, tandis que la famille du condamné était “contrainte d’assister” à la scène.

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Forcés d’assister aux exécutions

D’autres témoins rapportent que “des étudiants et des travailleurs ont reçu l’ordre d’assister aux exécutions, apparemment à titre d’avertissement et d’exemple”, poursuit le journal britannique. Pour éviter que de telles informations sortent du pays, “les foules qui assistent aux exécutions publiques sont contrôlées au détecteur de métaux et les téléphones confisqués”.

Dans un pays “aussi fermé que la Corée du Nord”, relève The Times, “il est pratiquement impossible de vérifier de tels récits”. Ils sont cependant “conformes aux conclusions d’autres experts indépendants recueillant les témoignages des transfuges”.

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