“Lorsqu’elle n’était pas encore cultivée, la ‘porang’ – de son nom savant Amorphophallus oncophyllus Prain – poussait à l’état sauvage dans la forêt, sous des bosquets de bambous, le long des rivières ou sur les pentes des montagnes. Sa fleur en forme de phallus est connue pour avoir une odeur nauséabonde, c’est pourquoi on l’appelle communément ‘fleur de cadavre’”, raconte Tempo.
Si les habitants de l’archipel ignoraient les vertus de cette plante tubéreuse, les Japonais, eux, ne s’y sont pas trompés quand ils ont occupé l’Indonésie pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon le site officiel du gouvernement indonésien cité par Tempo, l’armée nippone obligeait les populations indigènes à récolter les “porang” pour les exporter au Japon comme matière première alimentaire et industrielle.
Utilisée comme composant cosmétique ou alimentaire
En effet, outre les bons nutriments qu’elle contient, tels que les glucides, graisses, protéines, minéraux, vitamines et fibres
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