À Wuhan, les survivants du blocus contre le Covid-19 souhaitent aller de l’avant



Ils assistent à des concerts, vont au restaurant et ne regardent pas en arrière. Telle est la philosophie des Wuhanais, aujourd’hui débarrassés du virus et désireux de l’oublier.

Par un mercredi frisquet, à Wuhan, le bar Vox Livehouse, connu pour ses concerts de rock, est plein à craquer de jeunes venus faire la fête. “Ce soir, oubliez tous vos soucis. On va se bouger et planer !” lance le chanteur du groupe local Mad Rat. Le public répond en redoublant d’énergie, de têtes secouées en rythme, de surf sur la foule ou de poings en l’air. Aucune distance physique n’est respectée. Les masques sont portés sous le menton, ou pas du tout.

Alors qu’un certain nombre de pays luttent contre de nouvelles vagues du Covid-19 en imposant de nouveau des restrictions, la vie bat son plein à Wuhan, point de départ de la pandémie : les restaurants et les cinémas sont très fréquentés, les rues sont animées, et de grandes conférences sont organisées.

“Oublier tout ça et passer à autre chose”

Rares sont les stigmates visibles de l’épidémie, bien que le marché de gros de Huanan, où les 19 premiers cas de Covid-19 ont été identifiés voilà un an, reste fermé. Les pancartes en ont été enlevées. La ville, dont les habitants ont été confinés [dès le 23 janvier 2020] pendant 76 jours avant d’être tous testés, n’a pas connu un seul cas local d’infection au virus depuis des mois. La reprise est bien engagée, et beaucoup ne souhaitent pas s’exprimer sur les sombres mois du début 2020. “Je pense rarement à l’épidémie et je m’abstiens d’en parler à moins d’y être obligé, explique Lin Wenhua, qui pendant la crise a été chauffeur volontaire pour les soignants ou pour livrer des médicaments à ceux qui ne pouvaient pas se rendre à l’hôpital. Ce sont les médias qui veulent célébrer ce supposé premier anniversaire

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Zhuang Pinghui

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