Alors que le Japon est toujours à la traîne dans la lutte pour les droits des LGBT, en refusant par exemple de légaliser le mariage gay, une avancée a été amorcée pour les femmes transgenres japonaises.
Après des années d’hésitation, certaines universités pour femmes du pays ont commencé à leur ouvrir les portes, rapporte le quotidien économique du Japon, Nihon Keizai Shimbun.
C’est le cas de l’université pour femmes d’Ochanomizu, située à Toyko, qui accepte les femmes transgenres depuis 2020. “Pour ce faire, elles doivent envoyer un document annonçant leur identité sexuelle à l’établissement, ainsi qu’un certificat de résidence [dans lequel est précisé le sexe enregistré à la naissance]. Afin d’éviter que ces étudiantes ne soient identifiées, l’université ne précise pas si elle a réellement accueilli ou non des personnes transgenres, mais les demandes de renseignements de la part des lycéens se multiplient”, explique l’article. Jusqu’ici, quatre établissements ont pris cette décision au niveau national, précise le journaliste.
“Violations des droits humains”
Si les universités pour femmes étaient plutôt réticentes à l’idée de s’ouvrir aux personnes transgenres, certains établissements fréquentés par les étudiants des deux sexes ont pris, eux, des dispositions depuis plusieurs années. C’est le cas de l’université chrétienne internationale, située dans la banlieue de Tokyo, qui avait ainsi
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