Après s’être dévoilé en Chine en début d’année par le géant Tencent, Tarisland s’annonçait en version internationale le mois dernier au travers d’un site officiel traduit en anglais. Les choses se précisent aujourd’hui, alors que le MMORPG s’annonce en bêta en Occident. À ce stade, aucune date de bêta n’est encore annoncée (si ce n’est que les serveurs de tests sont attendus pour « bientôt »), mais Tarisland précise à grands traits son contenu et ses principales mécaniques de jeu.
Par voie de communiqué, le développeur esquisse la trame narrative de l’univers de jeu :
À la création de cet univers, on dit qu’il y avait trois dieux fondamentaux, Leith, Achéron et Moira. Ils étaient mystérieusement liés à la naissance ainsi qu’à la mort des planètes, mais avec des valeurs et des points de vue différents. Puis la vie a été créée sur une planète appelée Taris, déclenchant le Conflit Triangulaire. Si la menace que représente l’Achéron ne peut être arrêtée, Taris tombera.
Tarisland promet un monde « immense » composé de différents environnements et abritant plusieurs civilisations, ayant chacune sa propre culture et nourrissant la diversité des peuples de l’univers de jeu. Le MMORPG promet neuf classes jouables personnalisables, pouvant chacune opter pour deux types de spécialisation et « plus de 40 talents », différents ensembles d’équipements et de costumes ou de montures. Quant aux mécaniques de jeu, Tarisland propose du PvE (notamment des donjons et raids de boss jouables en plusieurs phases et nécessitant la coopération des joueurs) et des affrontements entre joueurs (PvP).
Un gameplay saisonnier
La principale originalité du titre repose peut-être sur son système de saisons. Pour éviter qu’un gouffre ne sépare progressivement les joueurs occasionnels et les joueurs vétérans, Tarisland indique éviter le grind pour s’appuyer plutôt sur « une approche saisonnière du gameplay » : à intervalles réguliers, des mises à jour PvE, des défis PvP ou encore des rééquilibrages seront déployés et marqueront « une nouvelle ligne de départ » plaçant tous les joueurs sur un pied d’égalité en terme de progression ou d’acquisition d’équipement. On attend de découvrir concrètement la mise en œuvre de ce mécanisme, mais le développeur promet un système permettant d’éviter toute pression aux nouveaux venus qui peineraient à rattraper les joueurs les plus assidus.
Par ailleurs, dans sa communication, Tarisland vante aussi un modèle économique « juste et non pay-to-win » (c’était déjà la promesse faite aux joueurs chinois en début d’année) : aucune possibilité d’augmenter la puissance de son personnage en payant et un système économique in-game visant à encourager le commerce entre les joueurs via le jeu de l’offre et de la demande. Là encore, on jugera sur pièce le moment venu mais le développeur promet un environnement « équitable et accessible à tous » visant à « créer un écosystème de jeu durable ».
Pour les curieux, Tarisland se dévoile (un peu) sur le site officiel où l’on peut d’ores et déjà s’inscrire en attendant les premières phases de tests en Occident. À terme, Tarisland doit être distribué sur PC et plateformes mobiles. Le développeur promet que la version PC est entièrement personnalisable, notamment en termes d’interface, de sorte de clairement distinguer les deux versions.