Process of Elimination – Test de Process of Elimination – Ils étaient quatorze


Le style visual novel n’est clairement pas en vogue dans notre pays et ce n’est pas Process of Elimination qui va inverser la tendance, d’autant qu’il nous arrive avec des textes uniquement en anglais. Mais vu que même les jeux traduits ne performent pas c’est un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue. Néanmoins pour les fans anglophones du style c’est à nouveau une bonne pioche que NIS America édite hors du Japon.

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De quoi que ça cause ?

Process of Elimination démarre par un message diffusé à la télévision par le Quartering Duke qui va lui servir de point de départ pour une série de meurtres toujours en cours 10 ans plus tard quand le personnage qu’on incarne, Wato Hojo, entre dans la danse.

Celui-ci va être envoyé sur une île et embauché dans la Detective Alliance, un groupe réunissant les meilleurs enquêteurs du pays ayant tous un rang et un nom très évocateur de leur personnalité. Wato étant le dernier arrivé en date et, n’ayant aucune compétence personnelle avérée, se retrouve au rang #100 et est nommé “Incompetent Detective”.

Chacun des 13 autres détectives avec lesquels on peut interagir va être très facilement mémorisé par le joueur tant leur représentation graphique (réussie) et leur surnom sont caricaturaux et adéquats tel que “Armor Detective” qui porte une armure moyenâgeuse ou “Posh Detective” avec son style et son ton hautain. Si parfois la caricature peut être un défaut, c’est ici une qualité car elle permet d’aisément rentrer dans l’histoire et d’être vite familier avec ses divers protagonistes.

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Le but de tout ce petit monde est de démasquer le Quartering Duke qui se cache probablement parmi eux.

Un casting haut en couleur

On papote puis on enquête

Le jeu se divise en deux phases principales : les dialogues et les enquêtes.

Côté dialogues on est dans le plus pur style visual novel avec les personnages qui interagissent à base d’écrans fixes hors légères animations des personnages pour se causer et faire avancer l’aventure. De temps en temps le joueur pourra donner son avis et/ou faire un choix dont certains peuvent mener à un abrupte game over.
Sans être d’une écriture exceptionnelle, l’histoire se suit bien et dispose de rebondissements plus ou moins attendus avec une bande originale qui souligne bien les divers moments.
Le doublage, uniquement en japonais, est également de qualité dans l’intonation.

En ce qui concerne les enquêtes, on passe dans un mode 3D isométrique où les détectives sont représentés par des pions sur une carte.
Le joueur peut alors influer en tour par tour sur les actions des détectives que ce soit pour les déplacements ou ce qui a trait aux enquêtes. Il est par exemple possible de faire collaborer deux détectives pour réussir une enquête dont la difficulté serait trop élevées pour un seul. Attention néanmoins car les détectives ont leur petit caractère et certains pourraient ne pas apprécier d’être trop dirigés, ce qui les ferait passer en mode solo où ils n’en font qu’à leur tête.
Ces enquêtes sont de véritables petits casse-têtes qui rompent avec la monotonie que peut avoir la partie visual novel.

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Une fois l’enquête terminée, on passe par une séquences d’échanges dans lesquels il faudra être capable de répondre à diverses questions. Trop d’erreurs amenant à un game over, il faut bien être attentif à tout ce qui se passe.

Le mode casse-tête qui se complexifie de plus en plus

Dans la bonne moyenne

Dans ses quelques défauts, on pourra citer un soin dans le graphisme des décors inversement proportionnel à la qualité du design des personnages, mais ces derniers étant ce qu’il y a de plus important on l’excuse.
J’ai également eu un problème de sauvegarde deux écrans avant un game over entraînant un chargement infini, m’obligeant alors à repartir de la sauvegarde précédente. Je recommande donc de faire des sauvegardes régulières pour éviter de perdre des heures de jeu, en espérant que ce type de bugs, rare, puisse être corrigé.

Destiné à un public de niche par son genre, Process of Elimination n’est pas le meilleur jeu dans sa catégorie auquel j’ai pu jouer (Paranormasight a fait fort) mais c’est une proposition bien plus qu’honnête pour les fans.

Pas si incompétent que ça quand même ... si ?

Testé par Aragnis sur Switch avec une version fournie par l’éditeur



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