Ma Japan Expo 2018 | Fant’asie


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19ème impact

Du 4 au 7 juillet 2018 c’est tenu la 19 édition de la fameuse et populaire Japan Expo au parc des expositions de Villepinte. Dans ce compte-rendu je vais vous parler de ma Japan Expo, de ma perception, de ce que j’y ai vu et fait. Il ne s’agit pas d’un trip égocentrique mais bien d’une vision forcément tronquée et subjective de cet événement.

Pour planter le décor j’y ais été le jeudi et le dimanche. Après plusieurs années à déambuler dans ses allées, et l’âge aidant, je n’ai plus besoin d’y aller 4 jours.
La Japan Expo est toujours un moment à part pour tout fan et donc pour moi. C’est un super événement qui ne fait que gagner en importance d’année en année. Il suffit de marcher dans les différents halls pour voir à quel point c’est grand et à quel point les stands et animations sont nombreux. Il y a toujours quelque chose à faire. Mais plus on avance en âge et en expérience, enfin dans mon cas, et plus on se concentre sur certaines choses : démonstrations, conférences, discussions avec des professionnels…
Le côté supermarché otaku, la quête de la dédicace ne m’intéressent plus. De plus, ne m’intéressant pas à la J-Music, n’étant pas un spécialiste du jeu vidéo, je ne me penche pas plus sur ces parties là du festival. Et pourtant, elle continue de bien croître au point, pour les jeux vidéos, de prendre une place dingue aet d’avoir droit presque droit à une gaming convention accolée, comme a pu l’être la Comic Con il y a quelques années (avec un succès moindre).

IMG_4550Bref, tout ça pour dire que j’ai perdu un peu de la fougue de ma jeunesse (merde, je parle comme un vieux) et je me retrouve un peu dans l’édito de Manga Mag sur la « magie de la Japan Expo ». Mais j’aime toujours y aller. Simplement mes visites sont plus centrées sur certaines parties et différentes d’il y a quelques années. Parce que la qualité de la Japan Expo n’est pas à remettre en cause, même si on peu émettre une réserve sur le renouvellement d’année en année. C’est un festival complet, d’envergure et qui réunit tout ce qui fait le charme du divertissement japonais. Je dis bien divertissement car je ne peux pas mettre « culture japonaise » car il y a trop d’aspects traditionnels ignorés. Mais il est impossible de tout mettre dans un festival, tant le Japon est riche et complexe.

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Cette année, je me suis beaucoup concentré sur les conférences. J’ai ainsi pu assister à la conférence de Hidetaka Tenjin, un incroyable mécha designer, responsable de beaucoup des visuels des boîtes de MasterGrade Gundam chez Bandai. Son travail est d’une finesse incroyable, avec un sens du détail tellement poussé qu’on dirait presque des photos. Lors de son intervention, il a donné quelques astuces dans son travail pour donner du mouvement, de la profondeur, de la puissance à ces Gundam… Très enrichissant !

Sur le même thème, j’ai assisté à la conférence sur le Space Opéra réunissant les directeurs de collection d’Isan Manga, Glénat, Kana et Kurokawa. Chacun défendant ce style particulier mais tellement propice au dépaysement et à l’aventure. On a pu sentir toute la passion pour les œuvres phares de ce genre, dans leur catalogue respectif : Cobra, Albator, Space Battleship Yamato, les héros de la Galaxie, Knights of Sidonia
Le space Opera était aussi au cœur de cette Japan Expo, étant une des thématique de ce 19 impact. Malheureusement, l’auteur de Cobra, Buichi Terasawa, au dernier moment, n’a pas pu venir. Mais l’exposition lui étant consacrée était très intéressante, avec une rétrospective de son oeuvre.

IMG_4542J’ai également assisté à une masterclass estampillée Glénat Manga avec 4 de ses auteurs français, autour du thème « Devenir mangaka en France ». Il y avait VanRah, Christophe Cointault, Vinhnyu et Antoine Dole. Différents thèmes ont été abordés : parcours, relation avec l’éditeur, façon de travailler… Même si j’aurais aimé des auteurs autres que chez Glénat, c’était intéressant et instructif, mais peut-être un poil aseptisé. Par exemple, vu le contexte de précarité des auteurs en France, j’aurai aimé qu’on parle plus de cet point primordial. Surtout si le but de la conférence était de susciter des vocations.

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Au-delà de ces conférences, j’ai aussi pris plaisir à assister à des démonstrations sportives : catch, Aïkido… mais également aller vers le côté plus « touristique » du salon, pour découvrir un peu certains endroits de ce magnifique pays. D’ailleurs, il est marrant de voir qu’un des axes de communication était la coupe du monde de rugby de 2019.

IMG_4564Une de grosses parties qui m’intéresse le plus c’est évidemment le coin des éditeurs manga. Chaque année, ils sont tous au rendez-vous et continue avec ferveur à mettre en avant leurs oeuvres et leurs artistes. Cette fois encore, certains ont mis les petits plats dans les grands pour proposer des activités sympatiques. On pourra ainsi saluer le test de QI et un mur d’escalade pour The Promised Neverland chez Kazé, le stand de lancé de rocher pour Dr Stone chez Glénat, le jeu du toucher de cibles pour Black Torch chez Ki-oon, les photocalls Goblin Slayer chez Kurokawa, ou encore le stand consacré à Fire Force chez Kana. J’oublie forcément des activités. Mais c’est juste pour montrer que les éditeurs chaque année essaient de proposer des choses aux visiteurs et jouent vraiment le jeu. Ils essaient aussi de se renouveler. On ne peux que saluer les efforts.

J’ai également déambuler pas mal, découvrant les stands de toute sorte.

Cette année, j’avais décidé de m’intéresser beaucoup à l’espace Washoku, l’espace cuisine. J’ai ainsi pu assister à un cours de confection de sushi. Mais celui-ci était beaucoup trop brandé Tanoshi. Et du coup, ça en était presque désagréable. Mais j’ai aussi vu pas mal de préparation de plats plus ou moins traditionnels (j’avoue avoir oublié le nom des recettes). Et j’avoue que ça donnait l’eau à la bouche.

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Pour moi, la Japan Expo, c’est aussi l’occasion de discuter un peu avec plusieurs professionnels. J’ai ainsi la chance de pouvoir discuter du marché du manga avec plusieurs attachés de presse/ éditeurs. J’ai par exemple pu voir Meian qui vient de se lancer dans le pari osé de sortir le manga Kingdom. J’espère pouvoir vous proposer quelques chose de plus détaillé plus tard.
J’ai également pu parler avec Antoine Dole à la sortie de la masterclass à laquelle il participait. On a notamment parlé de cette fameuse condition des auteurs. Et c’était très intéressant. Surtout que cet auteur ne fait pas que du manga, mais aussi des scénarii et des romans. Donc il a une vision assez large de cette problématique. L’écouter et discuter avec lui a été réellement passionnant, bien que bref.

Je ne m’attarde volontairement pas sur certains aspects du salon car ils m’intéressent moins, mais aussi parce que certains en feront des compte-rendus beaucoup plus détaillés et pertinents. Je pense à la partie jeux vidéo, musique, cosplay…

Ma Japan Expo n’est donc qu’une infime partie de ce qu’on peut voir et faire. Ce compte-rendu est donc incomplet, succinct et personnel. Cette année, j’ai vraiment pris le temps de m’arrêter et d’apprécier sans chercher à tout faire, tout voir.

Rendez-vous l’année prochaine. Mais pour cette Japan Expo, ce n’est pas encore fini. Je vous réserve une petite surprise dans les semaines à venir (car oui, là je pars en vacances)



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