Même si “80 % des Malaisiens doivent recevoir le vaccin contre le Covid-19 gratuitement, cela ne devrait pas empêcher les plus impatients de se procurer une dose par des moyens louches et illégaux”, annonce The Star, en une.
“Un vaccin meurtrier venu du ‘dark web’”, écrit le quotidien qui consacre deux pages au sujet, d’autant plus inquiétant que “90 000 Malaisiens ont déjà été infectés par le virus depuis mars” et qu’une course au vaccin devrait s’engager dans le pays.
Le journal cite Interpol, dont le chef, Jürgen Stock, a dit en début de semaine craindre une hausse “dramatique” de la criminalité lors de l’acheminement des vaccins contre le Covid-19 à travers le monde. Plusieurs cyberattaques, visant notamment des hôpitaux, ont été menées et la crainte de braquages de camion de transports est particulièrement forte.
250 dollars payables en bitcoin
L’Organisation internationale de police criminelle met aussi en garde contre les faux vendeurs et les faux vaccins, notamment sur le dark web. Cet espace alternatif d’Internet est un espace privilégié pour les commerces illégaux, les fraudes et les arnaques. Le journal malaisien rappelle que les affaires conclues sur cet espace pourront difficilement faire l’objet de plaintes.
Le risque de circulation de vaccins contrefaits est suffisamment important pour mettre en alerte l’ensemble des autorités, poursuit le journal. Des propositions de ventes de faux vaccins contre 250 dollars (205 euros) payables en bitcoin ont été repérées sur le “dark web”, indique The Star.