Le rideau s’ouvre sur le nouveau paysage politique hongkongais



Dans le cadre, restrictif des libertés, de la nouvelle loi sur la sécurité nationale, des responsables de la sécurité nationale à Hong Kong sont nommés. Et les militants démocrates cherchent de leur côté à se positionner. Au troisième jour d’application de cette loi, l’un au moins a choisi l’exil et les cartes sont rebattues.

L’Office de protection de la sécurité nationale à Hong Kong, créé en application de la nouvelle loi, a un directeur. Il s’agit de Zheng Yanxiong, qui répondra aux directives de Pékin sans être soumis lui-même aux législations hongkongaises, selon les termes de la loi. Zheng était jusqu’à présent secrétaire du Comité du Parti de la province du Guangdong, voisine de Hong Kong. Il est connu pour sa gestion musclée des protestations du village de Wukan, en 2011 dans cette province, rapporte le South China Morning Post. Le quotidien hongkongais rappelle que Zheng avait à l’époque estimé que les villageois luttant pour la sauvegarde de leur terre et des élections libres avaient fait “collusion avec la presse étrangère pour créer des troubles”. Les médias couvraient alors le plus fameux des mouvements sociaux en zone rurale depuis des décennies. Le rappel de cette accusation résonne fortement aujourd’hui avec les termes de la nouvelle loi sur la sécurité nationale.

“Parallèlement, l’administration hongkongaise a rendu publique la mise en place d’une Commission de la sécurité nationale, chargée de la ‘supervision’ du travail de protection de la sécurité nationale”, détaille le quotidien. Carrie Lam, la chef de l’exécutif, y présidera et sera conseillée par Luo Huining, qui dirige

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Agnès Gaudu





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