Le reporter du Los Angeles Times décrit l’inquiétude qui gagne les athlètes américains et l’ensemble de leur délégation à l’heure d’embarquer pour Pékin. Une angoisse partagée par tous les participants aux Jeux olympiques d’hiver 2022 malgré les précautions prises en amont : celle du test positif au Covid-19, synonyme d’isolement dans un hôtel jusqu’à l’obtention deux tests négatifs en moins de vingt-quatre heures.
Des milliers d’athlètes, d’entraîneurs, d’officiels et de représentants des médias […] sont accueillis à l’aéroport par une armée d’agents vêtus de la tête aux pieds d’équipements de protection, ressemblant aux stormtroopers de ‘Star Wars’.”
Le Temps préfère comparer ces “cosmonautes sanitaires” aux Minions, les petits personnages jaunes du film éponyme. Selon le quotidien suisse, ils “font la loi” dès la descente de l’avion. Et quiconque ose sortir des rangs “risque d’être expulsé des Jeux”, ajoute le quotidien américain.
Ces tests quotidiens et ces conditions strictes sont fidèles à la stratégie “zéro Covid” chinoise, déjà mise à l’épreuve par des dizaines de cas détectés dans la “bulle sanitaire” isolant les athlètes et les suiveurs du reste de la population.
Brian McCloskey, le président du groupe d’experts médicaux de Pékin 2022, a annoncé mercredi 2 février que 287 cas ont été détectés depuis le 23 janvier (date de la mise en service d’une application de suivi des participants), dont 55 pour la seule journée de mercredi, parmi lesquels 29 à l’aéroport et 26 dans les installations olympiques. Selon un précédent bilan rapporté par Forbes, 69 cas avaient été détectés parmi les participants déjà sur place.
Au nombre des athlètes testés positif à leur arrivée à Pékin, la Belge Kim Meylemans, spécialiste du skeleton (une sorte de luge), dont Le Soir raconte le périple d’hôtel en hôtel. La jeune femme a raconté son désarroi sur Instagram avant d’apprendre qu’elle pouvait regagner le village olympique.
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