Kumamon, champion des mascottes nippones


Les yurukyara [contraction de yurui kyarakuta, “personnages pelucheux”] des collectivités locales font de l’ombre à leurs dirigeants. Sur les réseaux sociaux, l’influence de ces mascottes dépasse celle des gouverneurs dans 40 % des préfectures.

Leur impact économique est également immense : Kumamon, mascotte de la préfecture de Kumamoto [sur l’île de Kyushu, dans le sud de l’archipel], a généré 170 milliards de yens [1,3 milliard d’euros] en 2020, chiffre record depuis la création du personnage, en 2010 [un sympathique ours noir aux joues rouges]. De plus en plus de régions ambitionnent de créer leur Kumamon afin de revitaliser leur économie et d’attirer davantage de visiteurs.

Plus influents que les gouverneurs

Nous avons examiné les comptes Twitter officiels des mascottes des préfectures, ainsi que ceux de leurs gouverneurs, au 21 décembre 2021. Kumamon est la mascotte la plus populaire avec plus de 800 000 abonnés. Chiba-Kun, de la préfecture de Chiba [à l’est de Tokyo, sur l’île de Honshu], en compte quelque 290 000. Suivent Shimanekko, de la préfecture de Shimane [dans l’ouest de Honshu], et Musubimaru, de la préfecture de Miyagi [dans le nord de Honshu], qui en réunissent chacun plus de 70 000. Côté gouverneurs, le plus suivi est celui d’Osaka, Hirofumi Yoshimura (1,2 million d’abonnés). En deuxième position arrive la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike (environ 

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Dessin de Martirena
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Nihon Keizai Shimbun (Tokyo)

Par sa diffusion, le “Journal économique du Japon” est sans conteste le plus important quotidien économique du monde. La qualité de ses articles vaut largement celle du Wall Street Journal ou du Financial Times.

Le Nihon Keizai Shimbun est à l’origine du groupe Nikkei – connu pour son indice des valeurs boursières –, dont il est la principale publication. Dès sa parution, en 1876, le quotidien s’est spécialisé dans le domaine des affaires. Un siècle plus tard, il s’impose comme le journal des cadres d’entreprise japonais. Fort de ses 1 300 journalistes et de ses 90 bureaux (dont 32 outre-mer), il excelle dans l’analyse de la vie non seulement économique, mais aussi politique. Ses éditoriaux n’hésitent pas à pourfendre le gouvernement conservateur et les dirigeants d’entreprise quand il juge que le libéralisme est menacé.

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Le groupe Nikkei est un vieux routier des services en ligne. Bien avant l’avènement de l’ère Internet, il proposait de nombreux services à tous les détenteurs d’un modem. Aujourd’hui, seuls les éditoriaux et quelques articles factuels sont repris de l’édition papier. Le quotidien préfère offrir un contenu gratuit bâti autour de dossiers thématiques et d’études réalisées par les différentes branches du groupe. Une version en anglais du contenu est disponible, mais l’accès est payant.

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