Grande Barrière de corail : l’Unesco plie devant l’Australie


Face aux pressions de l’Australie, l’Unesco a finalement renoncé – du moins pour l’instant – à inscrire la Grande Barrière de corail sur sa liste des sites du Patrimoine mondial en péril. Les défenseurs de l’environnement ne cachent pas leur déception.

“Les efforts diplomatiques de la ministre de l’Environnement Sussan Ley ont rallié suffisamment de partisans pour court-circuiter les conseillers scientifiques” de l’Unesco, observe la télévision australienne ABC.

Après des mois de lobbying, et la menace de voir l’une de ses principales attractions touristiques frappée du sceau “en péril”, l’Australie a obtenu vendredi 23 juillet un répit de la part du comité du patrimoine mondial : le pays a jusqu’à février 2022 pour présenter un rapport sur l’état de la Grande Barrière et faire le point sur ses efforts de conservation.

Le comité a également réclamé l’envoi d’une mission d’évaluation sur le site, “pour étudier l’état actuel des récifs”, précise ABC.

 Thierry Gauthé
Thierry Gauthé

Si le gouvernement – les yeux rivés sur les 4,8 milliards de dollars générés chaque année par la Grande Barrière pour le secteur du tourisme – se félicite de la décision de l’Unesco, les défenseurs de l’environnement déchantent.

“C’est une occasion manquée pour mettre en lumière la négligence du gouvernement australien envers une merveille naturelle qui reste en grand danger, face aux effets du changement climatique”, a estimé Greenpeace.

Le gouvernement conservateur australien est très critiqué pour ne pas s’être fixé l’objectif de la neutralité carbone à l’horizon 2050.





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