Fuir l’Afghanistan vers le Pakistan ou “se résigner à la mort”



Le Pakistan laisse passer au compte-gouttes

L’attentat de l’aéroport de Kaboul, ainsi que l’approche de la fin de l’évacuation américaine prévue le 31 août ont fait monter la pression sur les Afghans qui affluent aux frontières du Pakistan. Le grand voisin est pourtant déterminé à n’autoriser qu’un petit nombre d’entre eux à rejoindre leur famille ou à obtenir un visa pour raisons médicales. Une barrière est installée depuis plusieurs années sur les plus de 2 600 kilomètres de frontière entre les deux pays, le long de laquelle l’armée pakistanaise a été déployée. Seuls quelques points de passage restent ouverts, mais des passeurs fournissent des certificats. Le pays n’a pas la capacité d’admettre davantage de personnes déplacées, avait indiqué le conseiller à la Sécurité nationale Moeed Yusuf, lors d’une récente visite à Washington. En 2020, 1,4 million d’Afghans vivaient officiellement au Pakistan, mais jusqu’à 3 millions d’entre eux ont vécu dans le pays au cours des décennies de conflit qui a ensanglanté leur pays. Le Pakistan craint notamment la résurgence des activités des groupes armés comme le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), qui ont longtemps utilisé la zone frontalière comme base arrière pour mener leurs attaques.





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