Bright Memory Infinite – Test de Bright Memory Infinite – Ce FPS solo né d’une seule personne


Bright Memory impressionne toujours autant dans sa version Infinite, de surcroit lorsqu’on sait que ce FPS solo n’est développé que par une seule personne. Disponible sur consoles Xbox Series X|S, PlayStation 5 et Nintendo Switch depuis le 21 juillet dernier, Bright Memory Infinite se présente désormais comme un jeu complet. Zoom sur la proposition du développeur chinois FYQD-Studio.

Capturée sur Xbox Series X

Alors que le jeu débute sous les feux d’artifices du nouvel an chinois, l’histoire nous emmène à découvrir plusieurs facettes de l’empire asiatique. Des bâtiments aux ennemis en passant par les environnements directement inspirés par certaines provinces, Bright Memory Infinite nous offre un voyage vers l’Asie aussi bien contemporaine que passée. Rien d’étonnant à cela, quand on connaît l’origine du développeur. Profitant des qualités visuelles du titre, le périple se révèle véritablement dépaysant. Pour le reste, l’histoire est aussi classique que famélique, avec comme corolaire de ne pas répondre à certaines des interrogations des joueurs comme la provenance de ces guerriers médiévaux apparaissant çà et là durant l’aventure, amputée de ces explications et de véritable contenu intéressant ; son but semble être d’uniquement servir de prétexte au gameplay explosif du titre.

Capturée sur Xbox Series X

Et c’est bien ce dernier qui impressionne. En se construisant comme un FPS solo linéaire laissant peu de place à l’exploration, le titre délivre des combats hyper dynamiques dont l’enchaînement dépend de vos préférences personnelles. En effet, si votre héroïne est une experte en armes à feu et peut compter sur plusieurs modèles à sa disposition pour varier les plaisirs, elle possède également un sabre lui permettant de démembrer à sa guise les nombreux ennemis. Mais au-delà des armes traditionnelles, Sheila maîtrise aussi certains pouvoirs que l’on devine être technologiques. Grâce à son « exo-bras », elle peut envoyer valser les belligérants dans les airs, utiliser un rayon tracteur, voire accumuler de l’énergie afin d’enflammer les adversaires. Sa lame n’est pas en reste et Sheila peut également la doter de capacités un peu moins conventionnelles lui permettant de trancher ses ennemis à distance aussi bien dans les airs que sur terre ou bien de créer des ondes de choc au sol envoyant tout valdinguer en l’air.

Voir aussi  Captain Tsubasa : Rise of New Champions - Test de Captain Tsubasa : Rise of New Champions - La nostalgie au centre du match

On aime :

  • Des combats hyper dynamiques ;
  • Une qualité visuelle et technique impressionnante ;
  • Une initiation aux paysages chinois.

On aime moins :

  • Durée de vie limitée ;
  • Histoire famélique et sans intérêt ;
  • Absence de voix française.  

Ainsi, l’ensemble de l’arsenal à notre disposition permet d’appréhender les combats sous divers angles. Et c’est d’autant plus appréciable que les rixes représentent 90% du jeu et sont portées par une bande son de bonne facture. Une courte phase en voiture et une rapide session d’infiltration dont l’intérêt reste discutable bouclant la proposition de gameplay.

In fine, il est regrettable que la proposition de Bright Memory Infinite, vendue à un prix conseillé de 20€, se termine en 3 heures à peine tant le dynamisme du gameplay et les qualités techniques du titre nous semblent irréprochables. Certains pourront néanmoins augmenter cette durée en se laissant tenter par une difficulté supérieure, 4 étant disponibles. Quoi qu’il en soit, nul doute que le Curriculum Vitae de FYQD-Studio se dote d’une importante ligne et nous sommes curieux de découvrir l’avenir de ce développeur chinois.



Source link

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *