“Les fondations du Nouveau Kazakhstan devront reposer sur une alliance harmonieuse entre les réformes politiques et économiques”, et sur un principe de départ simple : “Opinions plurielles, mais nation unie”. Tel est le nouveau cap pour le pays, annoncé par le président Kassym-Jomart Tokaev dans une allocution à la nation mercredi 16 mars, relaie le site kazakh InformBuro.kz.
Présenté aux Kazakhs deux mois après des manifestations réprimées dans le sang qui ont fait vaciller le pouvoir en place, ce programme de trente réformes radicales propose “une voie de renouveau et de modernisation” pour le pays centrasiatique.
Les réformes ont pour objectif d’“éviter la stagnation” et passeront avant tout par le “démontage de la verticale du pouvoir créée par l’ancien président Noursoultan Nazarbaïev [qui a dirigé le pays de 1990 à 2019]”, ce qui nécessite d’amender considérablement la Constitution et de réécrire de nombreuses lois, observe le journal russe Kommersant.
Le régime politique “superprésidentiel”, devenu inefficace et incapable de “consolider la société”, ne sera plus de mise. Le quotidien de Moscou annonce une série d’objectifs affichés par le pouvoir : le pays doit se transformer en république présidentielle dotée d’un “parlement fort”.
Le chef de l’État, les présidents des administrations locales et autres hauts fonctionnaires ne pourront plus rester à la tête des partis politiques car, selon Tokaev, “l’interpénétration des structures
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Alda Engoian
