Nouvelle-Zélande : la semaine de quatre jours pour relancer le tourisme ?



Si, grâce à sa rapidité de réaction, la Nouvelle-Zélande a enregistré un nombre limité de malades et de décès du Covid-19, son économie n’en est pas moins durement touchée. Parmi les pistes explorées par la Première ministre Jacinda Ardern pour la faire repartir, davantage de jours de repos qui inciteraient la population à voyager et consommer.
   

Pour son premier déplacement hors de la capitale Wellington depuis le début de la pandémie de Covid-19, la Première ministre Jacinda Ardern a opté pour un haut lieu touristique : Rotorua, une ville réputée pour ses geysers et sa culture maorie. Et c’est de là, à travers un “live” sur Facebook, qu’elle a exposé plusieurs pistes en vue de relancer l’industrie du tourisme, rapporte ce jeudi 21 mai le site Stuff. Le secteur emploie 15 % de la population active et contribue pour près de 6 % au PIB.

Avec son voisin australien, le gouvernement travaille ainsi à la mise sur pied d’une “bulle trans-Tasman”, du nom de la mer de Tasman qui sépare les deux pays. Mais d’autres idées émergent et “pourraient avoir le mérite d’encourager les Néo-Zélandais à voyager à travers le pays”, note Stuff. Et cela inclut davantage de jours de repos ou jours fériés ainsi qu’une semaine de quatre jours. “Au bout du compte, ce sera aux employeurs et employés de décider”, a expliqué Jacinda Ardern.

Mais nous avons tellement appris avec le Covid, y compris avec la flexibilité qu’offre le télétravail et la productivité qu’il génère.”

+ 20 % de productivité

En Nouvelle-Zélande, rappelle Stuff, la semaine de quatre jours payés cinq a cours depuis novembre 2018 au sein de Perpetual Guardian, un fonds de pension. Après un essai concluant de plusieurs semaines et avoir constaté une hausse de 20 % de la productivité parmi son personnel, l’entreprise a décidé de proposer cette formule à l’ensemble de ses employés.

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Aujourd’hui, lit-on dans The Guardian, Jacinda Ardern, dont la gestion de la crise sanitaire a été exemplaire, jouit d’une côte de popularité “stratosphérique”, “92 % des Néo-Zélandais saluant sa politique pour contenir la pandémie”. C’est pourquoi, estime la dramaturge et romancière australienne Van Badham dans une tribune, la Première ministre peut se permettre de défendre des idées politiques “qui, il y a quelques mois seulement, dépassaient l’entendement”.

Alors, au milieu de politiques qui espèrent revenir à l’avant-pandémie ou qui pensent à travailler davantage pour relancer la machine économique, la Nouvelle-Zélande “fait preuve encore et encore de courage pour aller de l’avant”, estime Van Badham. “Pas étonnant qu’elle soit devenue si populaire.”  





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