Les géants du Net en remparts contre la censure chinoise à Hong Kong



Facebook, Twitter, Google, LinkedIn… La plupart des grandes entreprises de la tech ont fait savoir qu’elles refuseraient de livrer aux autorités hongkongaises les données de leurs utilisateurs. Tik Tok va plus loin ce mardi 7 juillet en retirant totalement son appli du territoire repris en main par la Chine.

Le magazine américain Quartz résume la situation : “La grande muraille électronique de Chine s’étend jusqu’à l’Internet de Hong Kong.”

Le fameux “bouclier doré” de la censure que le régime communiste a mis en place en Chine est en passe de devenir une réalité à Hong Kong avec la nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée par la Chine à l’ancienne colonie britannique.

Après Facebook et WhatsApp, Twitter, Google, Telegram et Signal, l’application de vidéo Zoom a annoncé à Hong Kong Free Press ce mardi 7 juillet qu’elle suspendait elle aussi “les demandes d’accès aux données formulées par les autorités de Hong Kong”.

Apple, en revanche, s’est bornée à déclarer qu’elle “était ‘en train d’évaluer’ la nouvelle loi sur la sécurité et ne traitait jamais directement les requêtes du gouvernement de Hong Kong”, rapporte Quartz.

Le réseau social professionnel LinkedIn, propriété de Microsoft, s’est joint à la liste en annonçant au magazine l’arrêt provisoire du traitement des demandes d’informations sur les utilisateurs émanant des autorités de Hong Kong.

“Nous pensons que la liberté d’expression est un droit humain fondamental et nous soutenons le droit des personnes à s’exprimer sans craindre pour leur sécurité”, a déclaré une porte-parole de Facebook lundi, rapporte le Wall Street Journal. Dans des communiqués séparés, Twitter et Alphabet (maison mère de Google) avaient également annoncé suspendre les demandes d’accès aux données de leurs utilisateurs par les autorités de Hong Kong depuis que la loi sur la sécurité nationale a été adoptée par le territoire autonome.

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À noter que Snap, qui porte le réseau Snapchat, a refusé tout commentaire, selon le Wall Street Journal.

Telegram, au contraire, avait dès le 5 juillet présenté sa position à Hong Kong Free Press : “Nous comprenons l’importance de protéger le droit à la vie privée de nos utilisateurs à Hong Kong. En conséquence, Telegram n’a pas l’intention de traiter les demandes d’accès aux données relatives à ses utilisateurs

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