le clan Bolsonaro rattrapé par de nouvelles révélations

Le téléphone portable de Jair Bolsonaro, saisi début août lors de l’assignation à résidence de l’ancien président, a commencé à parler. Ses révélations, ajoutées à d’autres éléments d’enquête, ont conduit la police fédérale à recommander, mercredi 20 août, l’inculpation de l’ex-président brésilien (2019-2022) et de son fils, le député fédéral Eduardo Bolsonaro – qui réside depuis mars aux États-Unis –, pour “coercition” contre la justice.
Selon les enquêteurs, les deux hommes auraient en effet tenté d’entraver les poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien dirigeant d’extrême droite, poursuivi pour tentative présumée de coup d’État à l’issue de la présidentielle de 2022, et dont le jugement doit être débattu à partir du 2 septembre par le Tribunal suprême fédéral (STF).
Dans son rapport de 170 pages, la police fédérale affirme notamment que Jair Bolsonaro avait conservé sur son téléphone portable une “demande d’asile politique” adressée au président argentin, Javier Milei, une lettre qui lui “aurait permis de quitter le Brésil”, rapporte Folha de São Paulo. Cette missive aurait été modifiée pour la dernière fois quelques jours après le lancement de l’enquête sur la tentative présumée de coup d’État et la saisie du passeport de l’ex-président.
“Fortes tensions”
La police a p