La mise en scène politique américaine ne peut pas stopper le progrès à Hong Kong — Chine Informations

Aux Etats-Unis, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, le secrétaire d’Etat Antony Blinken et plusieurs agences liées au Congrès ont récemment procédé à une mise en scène politique, dont le but était de présenter sous un faux jour l’Etat de droit à Hong Kong et d’interférer dans les affaires intérieures de la Chine.

Hélas, les Etats-Unis ont fermé les yeux sur la réalité de ce qui se passe à Hong Kong. La ville a réussi à rétablir l’ordre et se trouve à présent à une étape cruciale de son avancée vers la prospérité. En vue de mettre un frein à la croissance chinoise, la machine politique américaine n’a pas ménagé ses efforts pour inciter à la confrontation en se servant de Hong Kong comme d’une arme.

Ces efforts sont pourtant voués à l’échec.

Les politiciens américains ne comptent pas leurs heures pour donner une fausse image de la démocratie à Hong Kong. On peut difficilement considérer que la ville ait été démocratique sous le régime colonial britannique, qui était autocratique par essence. C’est le retour de Hong Kong à la mère patrie qui a marqué son ouverture à la démocratie.

Le principe “un pays, deux systèmes” à Hong Kong garantit la démocratie et l’Etat de droit. Par exemple, Hong Kong a toujours été bien classée dans les rapports de la Banque mondiale sur la pratique des affaires.

Il y a quelques années, les activités anti-Chine étaient légion à Hong Kong et la situation était difficile. Ceux qui s’opposaient à la Chine et créaient le chaos à Hong Kong étaient de connivence avec des forces extérieures hostiles. Sous le prétexte de “lutter pour la démocratie”, ils ont tenté de lancer une révolution de couleur, de séparer Hong Kong de la Chine et de s’emparer du pouvoir sur place. Ces actes ont mis en péril la sécurité nationale de la Chine ainsi que la stabilité et la prospérité de Hong Kong.

Les forces anti-Chine en Occident ont également exploité une faille de la sécurité nationale à Hong Kong pour miner la gouvernance de la région, fouler aux pieds l’Etat de droit et l’ordre social et remettre en question les fondements du principe “un pays, deux systèmes”. Mme Pelosi a même qualifié la violence à Hong Kong de “beau spectacle à admirer” tout en condamnant les émeutiers qui ont attaqué l’année dernière le Capitole à Washington.

Afin de mettre un terme aux troubles politiques à Hong Kong, le gouvernement chinois a pris une série de décisions majeures basées sur une bonne compréhension de la situation dans la région. On peut notamment citer le renforcement de la juridiction globale des autorités centrales sur la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) en vertu de la Constitution et de la Loi fondamentale de la RASHK, l’amélioration des systèmes et mécanismes pertinents pour appliquer celles-ci, la consolidation du cadre juridique et le soutien aux mécanismes de défense de la sécurité nationale dans la RASHK, ou encore la modification du système électoral régional, ce qui a posé les bases de la gouvernance de Hong Kong par les patriotes. Ces mesures répondent à la fois aux symptômes et aux origines des troubles et ont permis de restaurer l’ordre à Hong Kong et de replacer le processus démocratique sur de bonnes bases.

Depuis l’année dernière, les trois élections critiques se sont déroulées sans accroc à Hong Kong, illustrant ainsi une nouvelle atmosphère de démocratie et d’Etat de droit dans la RASHK. Aujourd’hui, Hong Kong poursuit sa transition du chaos à la stabilité et ouvre un nouveau chapitre de gouvernance saine. Aucune hystérie ou mise en scène politique de la part des politiciens occidentaux ne pourra altérer les belles perspectives de prospérité et de développement de Hong Kong. Leur démarche est vouée à un échec total en raison de la tendance historique actuelle et du développement de la nation chinoise.

Au lieu de diffamer la Chine, l’élite politique américaine devrait se concentrer sur ce qui se passe chez elle. Du génocide des autochtones américains aux disparités raciales ancrées dans la société, en passant par le plus lourd bilan mondial de la COVID-19 avec un million de morts et les multiples violences armées, l’historique des Etats-Unis en matière de droits de l’Homme et de démocratie est un champ de ruines. Le pays n’est aucunement en position de donner la leçon aux autres.

Quel que soit le projet qu’ils fomentent, les Etats-Unis doivent comprendre certaines choses : ils ne peuvent pas stopper le développement démocratique de Hong Kong et sa transition de la stabilité à la prospérité, ni empêcher le grand renouveau de la nation chinoise.