“La décision de libérer 5 636 manifestants prodémocratie a été annoncée par les chaînes de télévision d’État. Selon le gouvernement birman, la libération de ces activistes répond à des raisons humanitaires”, rapporte Tempo.co le 18 octobre.
Mais le magazine en ligne n’est pas dupe et note que c’est le premier discours de Min Aung Hlaing, le chef de la junte, depuis que l’Asean a décidé de ne pas l’inviter au sommet du bloc d’Asie du Sud-Est qui sera organisé virtuellement du 26 au 28 octobre prochain par Brunei et auquel participeront le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping. La Birmanie est pourtant un des dix pays membres de l’Association des pays d’Asie du Sud-Est.
Le Jakarta Post se félicite de ce boycott, qui déroge enfin au sacro-saint principe de “non-ingérence” entre pays membres de l’Asean :
Pour la première fois depuis sa création, le 8 août 1967, l’Asean a pris une mesure punitive contre un membre récalcitrant. Brunei a cédé à la
[…]