Egon: Inferna Bellum РLe MMORPG cross-plateforme Egon: Inferna Bellum se lance en Cor̩e du Sud

Le MMORPG Egon: Inferna Bellum se lance en Corée du Sud, sur PC et plateformes mobiles, avec l’ambition de renouer avec les grands classiques du jeu massivement multijoueur local : farm, raids de boss, sièges de forteresses et PvP ouvert. 

La Corée du Sud se présente comme la patrie des MMORPG et l’offre y est sans cesse renouvelée, avec plus ou moins de succès. Le développeur sud-coréen Round Planet et l’éditeur Itoxy y annoncent ainsi un nouveau titre, le MMORPG Egon Inferna Bellum qui vient d’être lancé en Corée conjointement sur PC et plateformes mobiles – de toute évidence, le jeu a été conçu pour mobile et fait l’objet d’une émulation sur PC.
Par ailleurs, le duo à l’origine du projet n’est pas tout à fait inconnu : Round Planet est le nouveau nom de Path Finder 8 qui avait déjà signé le MMO mobile PvP Kaiser pour Nexon (le studio revendique 120 développeurs), et Itoxy a été l’un des repreneurs d’Astellia en Corée du Sud.

Et Egon: Inferna Bellum reprend manifestement certains des codes de ses ainés. Selon Round Planet, Egon: Inferna Bellum est « un MMORPG traditionnel sud-coréen », c’est-à-dire que le titre entend rendre hommage aux premiers MMORPG locaux datant de la fin des années 1990 ou du début des années 2000, avec leurs raids de boss conçus pour des guildes imposantes en PvE et des sièges de forteresses d’envergure en PvP, en plus de zones dans lesquelles les joueurs peuvent s’affronter librement – la trame du jeu repose sur la lutte opposant deux factions, l’une de Lumière, l’autre de Ténèbres. Et le jeu fait aussi manifestement une large place au farm – compensé par un système d’auto-play sur PC et mobiles.
Au-delà des grands classiques inspirés des premières heures du MMORPG, Egon prétend aussi répondre aux attentes des joueurs d’aujourd’hui. En plus des sièges de forteresses, le titre ajoute aussi des arènes PvP (comme dans Kaiser) et des instances PvE (notamment des tours dont il faut nettoyer et gravir les étages progressivement). Les joueurs pourront aussi compter sur l’aide de créatures magiques (comme dans Astellia). Le développeur promet aussi des animations pour dynamiser l’univers de jeu.

En matière de gameplay, Egon compte six classes jouables, très classiques et ayant vocation à être complémentaires au sein d’un groupe : le Chevalier et le Guerrier (le premier est un tank défensif armé d’une épée et d’un bouclier avec des capacités de taunt, le second est une classe offensive maniant une imposante épée à deux mains avec effet de zone), l’Assassin frappe vite et fort avec deux lames et peut disparaitre dans les ombres, la Mage et l’Archère attaquent à distance avec la capacité de figer une cible pour la première ou de la repousser pour la seconde et enfin la Prêtresse est une classe de soutien pouvant soigner ses compagnons d’arme.
Egon y ajoute aussi des mécanismes d’artisanat et d’améliorations d’objets – le développeur vante le fait que les objets peuvent être abimés, mais ne risquent pas d’être détruits et peuvent être recyclés pour améliorer son arsenal.

À noter par ailleurs que si le jeu est parfaitement identique sur PC et plateformes mobiles, le développeur précise que la version mobile est plutôt dévolue aux activités de routines, alors que la version PC devrait être privilégiée pour les affrontements PvP d’envergure. Les premiers échos en Corée du Sud font néanmoins état d’un jeu manifestement pas toujours très bien optimisé sur PC – au risque de frustrer rapidement les amateurs de PvP. Gageons (espérons ?) que le jeu sera optimisé au gré des patchs. 

Pour les curieux, Egon est distribué en free-to-play, pour l’instant uniquement en coréen. Pour autant, la version PC du jeu doit être distribuée sur la plateforme Hive de Com2uS et devrait être disponible mondialement ultérieurement – le studio ne communique encore aucune date.