Dragon Quest Treasures – Test de Dragon Quest Treasures – Une sympathique chasse au trésor


Depuis Dragon Quest XI, la licence s’est faite plutôt discrète alors que les fans attendent avec impatience le prochain épisode canonique. Pour patienter, Square Enix propose en cette fin d’année un nouveau spin-off pour la licence, sur le modèle de la chasse au trésor, où l’on retrouve Erik, un des protagonistes de DQXI, accompagné par sa sœur Mia, bien décidés à mettre la main sur des trésors toujours plus grandioses. Un jeu résolument orienté vers l’exploration, avec deux personnages attachants.

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Trésors et dragons ancestraux

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Petit plaisir des personnes qui ont passé un bon moment sur Dragon Quest XI, ce Dragon Quest Treasures nous met donc dans la peau d’Erik, l’un des protagonistes du jeu, et de Mia, sa sœur souvent évoquée. Leur aventure se raconte toutefois au passé, alors qu’ils sont enfants et qu’ils se trouvent sur un bateau de vils pirates en quête de trésors et de richesses. Las de n’être que des servants pour eux, Erik et Mia décident de s’échapper en profitant de l’ivresse des pirates fêtant leur dernière prise. En se faufilant vers l’extérieur pendant la fête, le frère et la sœur embarquent sur un canot vers l’aventure. Une échappée qui les mène à… une curieuse caverne, où un non moins étonnant portail les projettes dans un univers fait d’îles flottant dans le ciel et de bateaux volants. Pas surpris pour deux sous, les deux petits héros se laissent guider par Persiana et Porcellus, deux étranges êtres volants, qui leur commandent de trouver des trésors et en particulier les sept pierres draconiques, qui renfermeraient un pouvoir important. Sur fond d’une histoire autour de dragons ancestraux et de dieux éteints, Dragon Quest Treasures nous raconte surtout une petite aventure franchement adorable, avec une chasse au trésor à laquelle on se prend sans mal grâce à toute l’ambiance autour de la piraterie qui ravive nos désirs d’exploration. Il est alors temps de créer notre propre clan, d’investir un QG abandonné que l’on améliore grâce à la valeur des trésors ramenés à la maison et de partir explorer les différentes îles à disposition pour s’emparer des pierres draconiques convoitées par bien d’autres chasseurs.

Car le jeu a le bon goût de nous laisser très vite, une fois passée une introduction d’une bonne heure, libre de nos mouvements pour explorer toutes les îles qui composent le monde. Pas de progression imposée, si ce n’est des objectifs occasionnels pour faire progresser l’histoire, le jeu permet d’explorer les îles à notre rythme. La seule limite imposée est un taux de détection de trésors, une jauge qui augmente ou baisse selon les affinités des monstres que l’on recrute pour nous accompagner. Plus le taux est élevé, plus les chances de trouver des trésors (qui apparaissent aléatoirement) sont élevées et plus cela facilitera la progression en démultipliant la valeur des trésors ramenés au QG. S’opposent ensuite à nous de nombreux paliers de valeur : chaque fois qu’un palier est dépassé, de nouvelles fonctionnalités se présentent à nous et permettent d’aller encore un peu plus loin dans l’exploration. Sans oublier le niveau des personnages ainsi que celui des monstres, qui augmente avec les combats. Pour recruter les monstres, il suffit de les affronter et d’espérer qu’ils décident ensuite de se joindre à nous, un peu comme un Dragon Quest V, bien que le jeu y apporte une petite nuance avec le fait que les monstres ne nous rejoignent pas directement, mais se contentent de postuler au clan. Charge au joueur ensuite de rejoindre le PNJ qui s’occupe des recrutements pour récupérer les monstres qui l’intéressent, moyennant des matériaux spécifiques nécessaires à leur recrutement.

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Ces monstres ont une importance capitale puisqu’outre leur présence en combat contre d’autres de leur espèce ou d’autres clans, ils permettent aussi de faciliter l’exploration en offrant des compétences spéciales telles qu’un saut plus important, la possibilité de planer grâce aux monstres volants ou d’autres qui permettent de se déplacer sous des clôtures. Autant d’éléments qui obligent à bien choisir les trois monstres qui accompagnent le petit héros (Erik ou Mia, au choix à chaque sortie) afin de faire face aux contraintes propres à chaque île, soit pour augmenter le taux de détection de trésors, soit pour profiter de leurs capacités spéciales (comme certaines îles où planer est essentiel pour accéder à quelques zones). Mais au-delà de ça, ce sont les phases de détection des trésors qui s’avèrent plutôt sympathiques, puisque lorsque nos monstres reniflent la présence d’un trésor, on se trouve guidé par des images représentant le lieu à explorer, facilitant la récupération mais poussant quand même à bien observer les alentours. Dans tous les cas, l’exercice reste toujours très simple, Dragon Quest Treasures recherchant quelque chose d’assez chill et accessible, sans opposer un challenge trop élevé. 

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Une chasse aux trésors mignonne comme tout

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Pour l’essentiel, Dragon Quest Treasures est assez répétitif : explorer les îles dans tous les recoins, revenant explorer des zones plus difficiles à mesure que l’on gagne en puissance, a quelque chose de rébarbatif. Mais le jeu sait récompenser l’exploration, les expéditions donnant quasi systématiquement des trésors à ramener pour faire accroître la valeur de notre salle aux trésors. Certes, au bout d’un moment, on commence à retomber sur les mêmes trésors (dans des versions plus ou moins rares), mais il est extrêmement rare que le jeu donne le sentiment de stagner. Au contraire, il y a toujours quelque chose de satisfaisant à allumer la console et à lancer le jeu pour se faire une petite sortie sur une île, car on sait qu’on reviendra toujours avec de quoi faire avancer notre partie, même de manière limitée. C’est pourtant essentiellement du « farming » : on revient encore et encore sur les mêmes îles pour tenter d’aller plus loin et de profiter de l’aléatoire pour débusquer de nouveaux trésors, mais ça fonctionne plutôt bien grâce à la générosité du jeu. D’autant plus qu’il y a aussi la possibilité d’envoyer dans des expéditions automatiques l’un des deux personnages avec d’autres monstres, selon des temps définis (une quinzaine de minutes pour les missions les plus simples) afin d’avoir des objets et trésors supplémentaires selon un certain pourcentage de chance. Un bon moyen d’étoffer encore un peu plus le QG et se satisfaire une collectionnite qui nous démange vite, pour peu que l’on accroche à la proposition du jeu. 

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L’exploration est relativement simple, mais il y a de nombreux combats, assez bordéliques, où l’on tape à la dague ou avec un lance-pierre avec des billes aux propriétés élémentaires diverses tout en ordonnant aux trois monstres qui nous suivent (selon les recrues et le nombre que l’on emmène) de nous aider. Ces combats, pour être sincère, ne sont pas vraiment passionnants et occupent pourtant une bonne partie de l’exploration à cause de l’omniprésence de monstres et occasionnellement de combats contre d’autres clans, à mesure que l’histoire avance. Néanmoins, ils ont le mérite de se jouer quasiment en pilote automatique, grâce aux monstres qui nous accompagnent et qui font l’essentiel du travail (puisqu’ils tapent infiniment plus fort. Pas beaucoup de tactique là dedans si ce n’est d’éviter les ennemis dont le niveau, affiché au loin, est trop élevé. Mais là encore, un peu comme la répétitivité de l’exploration, on se laisse prendre au jeu. Car si le gameplay est relativement aride à cause de ses combats bordéliques et le rythme du jeu assez lent, on se laisse vite prendre au jeu de la bienveillance et le bon esprit qui s’en dégage. C’est mignon comme tout, bien aidé par le style graphique très coloré habituel des Dragon Quest et ce malgré les limites visuelles, dont la profondeur de champ peu ragoûtante et l’aliasing omniprésent, d’un jeu qui tourne sur Switch. Addictif malgré une histoire assez bateau, le jeu a une atmosphère si sympathique qu’on lui pardonne aisément toutes ses limites.

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Conclusion

Probablement pas un jeu mémorable, néanmoins adorable comme tout, Dragon Quest Treasures est ce sympathique compagnon de route où l’on s’amuse à revenir au fil des semaines ou des mois pour aller glaner quelques trésors de plus et faire avancer une histoire pas forcément captivante, mais bien dans l’esprit enfantin suggéré par ses deux petits héros. Si l’on aurait aimé plus de diversité dans l’exploration et des combats moins bordéliques, le jeu n’en reste pas moins agréable à jouer, pour peu que l’on se laisse prendre par une fibre de collectionneur nous incitant à y revenir encore et encore pour alimenter une salle de trésors que l’on se plaît à voir évoluer au fil des heures. Une balade sympathique qui donne l’occasion de retrouver un personnage attachant de Dragon Quest XI, en attendant le prochain épisode canonique.

Test réalisé par Hachim0n sur Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur.



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