Blue Reflection: Second Light РTest de Blue Reflection: Second Light РLe jeu que vous allez secr̬tement adorer


Blue Reflection: Second Light est la suite du jeu Blue Reflection sorti en 2017, mais il n’est absolument pas nécessaire d’avoir joué au précédent pour apprécier ce nouveau volet. 

Si vous avez joué à son prédécesseur, vous devriez vous souvenir d’un jeu innovant, rafraîchissant, mais dont les nombreux défauts ont sans doute ménagé vos attentes envers cette séquelle. Attendez-vous dans ce cas à tomber de votre chaise, car Blue Reflection: Second Light a tous les ingrédients d’un excellent jrpg.

Une lycéenne banale dans une aventure pas si banale

Les chatbots relous sont partout.

Vous incarnez Ao Hoshizaki, une lycéenne banale qui apparaît par magie dans une mystérieuse école après avoir reçu un message étrange sur son téléphone. Elle y rencontre Kokoro, Rena et Yuki, qui ne savent pas trop non plus ce qu’elles font là, car elles ont perdu la mémoire.

Pour subvenir à leurs besoins, Ao et ses nouvelles amies doivent partir en quête d’ingrédients et s’aventurent dans un monde onirique apparu soudainement aux abords de l’école. Elles ne tardent pas à découvrir qu’il s’agit là de la psyché de Kokoro où sont matérialisés ses souvenirs et la clé peut-être pour percer le mystère qui entoure ce monde.
Elles font face à des dangereux monstres matérialisés par les émotions de Kokoro et se découvrent d’étonnants pouvoirs conférés par une bague qui est apparue à leur doigt en même temps que leur apparition dans l’école.

Je récapitule : on a donc un groupe de lycéennes en uniforme qui se transforment en justicières à l’aide d’un bijou magique et se battent avec des épées, des couettes roses, des jupettes qui défient les lois de la gravité, des shotguns et des hula-hoops. Je sais que vous avez déjà votre curseur sur le bouton acheter, mais attendez la suite.

Ao se bat avec une faux et des petits cœurs partout... Du chara design de qualité.

Chacune des camarades d’Ao voit son monde – qu’elles décident de nommer “Kokorotope” (biotope du cœur ?) – apparaître l’un après l’autre et vous devez y affronter des monstres de plus en plus forts pour parvenir à récupérer la matérialisation de leurs souvenirs sous la forme de “Fragments”.

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Entre chaque expédition, vous passez du temps à l’école à nouer des liens avec vos copines afin d’augmenter leur affinité, via un nombre de quêtes annexes. Vous avez alors l’opportunité d’inviter vos copines en rendez-vous galant, ce qui leur débloque de nouveaux talents qui, au choix – boosteront leurs stats, leur apprendront de nouvelles compétences ou augmenteront l’intensité des buffs fournis par les installations de l’école.

Un vrai moment dokidoki lorsque Kokoro m'a enfin donné la main.

Du tour par tour dynamique

Les combats se déroulent avec une équipe de 3 au front et 1 en support qui peut être sollicitée pour utiliser des objets, des compétences de soutien ou encore remplacer une des membres au cours du combat. Les filles au front utilisent des compétences qui consomment des points d’éther qui sont rechargés dans le temps suivant la ligne représentée en bas de l’écran. Enchaîner les combos permet d’augmenter la vitesse de récupération des points d’éther et une fois atteint un certain seuil, les filles changent de “gear”, ce qui débloque plus d’aptitudes de combat. Une fois le 3ème niveau atteint, elles déclenchent leur transformation en Reflector, qui est un peu l’équivalent kawaii du super saiyan.

Les compétences ont différents types qui peuvent toucher le point faible de l’ennemi ou au contraire rencontrer une résistance. Exploiter les points faibles des ennemis augmente les chances de les knock-down, c’est-à-dire de les assommer pour plus facilement les assaillir. Chaque héroïne a des compétences et affinités différentes et chaque monstre des résistances différentes, ce qui vous oblige à adapter régulièrement la composition de votre équipe. Ça permet de casser la monotonie et de trouver différentes harmonies d’équipe de monde en monde.

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Petit bémol ; sans savoir quelle membre sera la plus utile dans le futur, il est difficile de prévoir comment optimiser le choix de ses talents. J’ai eu le sentiment d’avancer un peu à l’aveugle et de devoir finir le jeu une première fois pour savoir comment mieux optimiser mes équipes la prochaine fois. Bémol relativement léger, car on va pas se mentir, le jeu est très facile et ne demande pas de grandes phases de theorycrafting ni de farm.

Le nom des skills est en français alors que j'ai le jeu en anglais, car ça sonne cool probablement.

De temps en temps, les combats contre les boss déclenchent des phases 1v1 où il est demandé de répondre dynamiquement aux attaques de l’ennemi en pressant croix, carré, triangle ou rond selon que l’on veuille attaquer, éviter, utiliser un skill de support ou contrer. Je suis très perplexe parce que ces phases sont trop rares pour parvenir vraiment à les maîtriser et j’ai toujours l’impression d’appuyer au hasard, car le cooldown du dodge est trop long pour protéger de chaque attaque. 

Une direction artistique superbe

En lançant le jeu la première fois, force a été de constater que je n’étais pas face aux graphismes du siècle et que la qualité n’était pas très différente du premier opus sorti en 2017. Cependant, cette première impression a rapidement été remplacée par un émerveillement face à la direction artistique. Chaque donjon est absolument magnifique et la musique onirique nous transporte directement dans cet univers hors du temps, hors de la réalité. Vous serez vite pris par cette excitation de découvrir le prochain monde et ses décors.

Des étoiles scintillantes qui ressemblent à des bonbons

Je n’ai également que du positif à partager sur le character design de chacune des héroïnes rejoignant l’aventure ; on est très loin des habituels personnages féminins pensés par des hommes pour des joueurs masculins ; elles sont toutes très crédibles, avec des personnalités et des histoires auxquelles on s’identifie volontiers, qui nous replongent dans nos années lycée. Le potentiel de meme de ce jeu est également infini, car chaque saynète donne lieu à des échanges iconiques.

Du vrai character development.

Un jeu LGBT+ sans un seul personnage masculin

Il m’a fallu plusieurs heures de jeu pour me rendre compte de cette évidence : ce jeu ne contient absolument aucun personnage masculin. Bien que le jeu paraisse initialement tourné vers un public masculin, avec ses constants sous-entendus tendancieux, l’indéniable côté harem yuri et la possibilité de jouer Ao en bikini, finalement il ne dérape jamais et me donne plutôt une ambiance de roman pour filles type girl gang. À cela s’ajoute l’agréable surprise de découvrir une réelle romance lesbienne canon au moment où vous vous y attendez le moins. Pas fan service non ; réellement canon et qui vous pince le cœur tellement c’est beau.

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Bref, Blue Reflection: Second Light est une excellente surprise et promet peut-être une nouvelle franchise intéressante. En attendant, si vous cherchez un jeu à offrir à votre petite sœur auquel vous jouerez vous-mêmes en secret, je vous le recommande chaudement.

Test réalisé sur Switch par Cyaniste à partir d’une version fournie par l’éditeur.



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