Wo Long: Fallen Dynasty – Test de Wo Long : Fallen Dynasty sur PC – un agnioh chinois tout frais


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Sur Wo Long, on croise le chemin d’illustres héros de la Romance des Trois Royaumes (un roman historique chinois où trois factions principales se battent pour leurs idéaux et leur vision de la Chine unifiée). On croise le fer avec certains, on s’unit avec d’autres comme les célèbres Cao Cao (prononcez tsao-tsao s’il vous plaît), Liu Bei, Sun Jian et une partie de leurs plus fidèles alliés ou descendants, bref, un énorme plaisir pour les fans. Pour les autres, ne vous inquiétez pas : ce n’est pas important de ne pas les connaître, car l’histoire de Wo Long est indépendante, elle ne fait que réutiliser les personnages et certains éléments de contexte et décors. La réécriture de certains personnages emblématiques est intéressante.

Sans trop vous en révéler, le monde est mystérieusement envahi d’un mal croissant, les démons surgissent de partout et certains humains semblent corrompus et hostiles à tout ce qui bouge. Vous croisez assez vite un vieux taoiste hostile qui semble détenir un pouvoir immense et qui manipule des gens pour un but que lui seul connaît ; il vous met des bâtons dans les roues. Oui vous, le protagoniste, parce que vous semblez être capable de vous lier à des esprits divins, les Animaux totem, et d’utiliser leurs pouvoirs. Une menace, donc.

Un vieux méchant, un vieux classique.

Ça fait penser à Dynasty Warriors, mais c’est pas du tout ça en fait

Wo Long n’est pas un beat’em all, ne foncez pas dans la mêlée ! Il est beaucoup plus prudent d’essayer d’affronter les ennemis un par un, car on est très rapidement submergé. Les attaques normales remplissent votre barre d’Esprit (votre énergie). Mais subir des dégâts, utiliser des compétences, parer des attaques ou esquiver vide votre jauge d’Esprit. Si la barre d’Esprit est totalement négative (orange), au moindre coup vous serez immobilisé et totalement à la merci de vos ennemis. Il faut donc bien équilibrer attaque et défense, sans abuser des compétences sous peine de devenir très vulnérable. Il faut être attentif aux mouvements ennemis également, car l’équipement ne compense que peu l’imprudence et il n’y a pas de choix de difficulté au jeu, c’est à vous de vous adapter (et le premier boss vous donnera le ton !).

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Certains ennemis sont plus vulnérables à certains éléments, d’autres sont extrêmement agressifs et il faut bien observer leurs enchaînements pour attendre une ouverture. Vous pouvez également briser des parties du corps/armes de vos adversaires pour en tirer avantage et neutraliser certaines de leurs attaques. Les boss, quant à eux, sont très inégaux. La difficulté n’est pas linéaire, elle n’est pas toujours croissante, certains boss impressionnants sont décevants, d’autres plus modestes en apparence sont bien plus coriaces que prévu. Certains vous forceront peut-être à changer d’arme ou vos compétences.

Le meilleur moyen de s’en sortir sur le jeu reste de dévier les coups. Le timing est assez précis, il n’y a pas le droit à l’erreur, mais c’est beaucoup plus utile pour riposter et surtout, si c’est un coup critique que vous déviez, il y a de fortes chances que ça mette à mal la défense de l’ennemi : sa barre d’Esprit se vide énormément et bien souvent vous pourrez à votre tour infliger un coup critique. C’est la plus grosse source de dégâts sur les boss. Pour vos autres victimes, les attaques surprises font également des ravages.

Les missions

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Le jeu se déroule dans des missions instanciées, pas de monde ouvert donc. Les missions principales sont assez longues, avec de multiples raccourcis à débloquer et des petits secrets comme des quêtes secondaires (n’attendez pas qu’on vous prenne par la main pour celles-ci : il n’y a ni indicateur sur le radar ni lorsque vous croisez les gens, et pas de journal de quêtes non plus) ou des petits démons mignons sous forme de panda qui vous échangeront une pièce d’équipement contre une autre au hasard, mais de même qualité (un peu comme les petits démons de Nioh 2). 

Les missions secondaires sont assez courtes voire parfois se résument à un duel avec un PNJ, cependant elles ne sont pas inutiles et donnent parfois accès à certains équipements intéressants. Certaines sont même essentielles pour débloquer des compétences.

La mort durant une mission ne vous fera pas rater et tout recommencer, en revanche, vous perdrez du “moral” (on reviendra dessus plus loin dans le test) et surtout des points pour monter de niveau ! Du coup, il vaut peut-être mieux monter de niveau dès que possible (c’est-à-dire via les grands drapeaux que vous plantez ici et là durant la mission), mais utiliser un drapeau fait revenir tous les ennemis. Très bien pour farm, moins pour progresser dans la mission, surtout lorsque ce sont des ennemis pénibles. Parfois, il faut tout de même se rendre à l’évidence : juste avant une étape difficile, quand on a plein de points, mais pas encore assez pour le niveau suivant, il vaut mieux utiliser le drapeau. En plus, ça remet le compteur de potions au maximum. Ah, oui, ça c’est bien typique des Souls, les potions sont une ressource à utiliser avec parcimonie puisqu’on a un maximum disponible qui est assez bas au début (qu’on peut augmenter via des ressources spécifiques).

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On a apprécié la diversité des boss, le bestiaire parfois bien glauque et le level design plutôt sympa. Il faut être observateur pour ne pas se perdre, car il n’y a aucune carte, juste un radar assez sommaire. Certains combats sont réellement mémorables et rendent vraiment honneur aux personnages.

Le village

Le petit plus par rapport à Nioh 2 est que le hub central (l’endroit où vous allez lorsque vous n’êtes pas en mission) n’est pas qu’une interface, c’est un village qu’on peut visiter et qui se remplit avec des personnages au fil de l’histoire. Les conversations sont malheureusement assez pauvres, mais pas toujours sans intérêt puisque certains PNJ vous demanderont des services. Mais encore une fois, n’attendez pas d’indications pour ces quêtes secondaires ni d’icône, bien que certains PNJ changeront de dialogue selon votre progression.

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Étrangement, il n’y a aucune personnalisation. On aurait pu croire que, comme son aîné, Wo Long proposerait une maison au protagoniste avec des choses à placer et/ou bonus, mais non, rien de tout ça. C’est assez décevant de voir que finalement, ce village n’est pas plus pratique qu’une simple interface puisque les déplacements entre les parties du village sont parfois un peu laborieuses (ce sont des îlots reliés par de grosses lianes et on peut tomber dans le vide, même si on ne meurt pas).

Vous y retrouverez une forge, mais aussi un moyen de remodeler votre personnage à volonté. Pas de limitation pour le relooking, vous retrouverez le créateur de personnage du tout début du jeu et pourrez donc tout modifier, même le sexe du personnage. On peut donc démarrer l’aventure l’esprit tranquille quand on sait qu’on peut tout changer à volonté et gratuitement. On peut sauvegarder l’apparence de son personnage, pour alterner rapidement entre plusieurs apparences et même générer un code et partager nos créations ou importer celles des autres. Le créateur de personnages est vraiment très proche de celui de Nioh 2 (jusqu’aux coiffures et tatouages) et vraiment détaillé. Il possède également un générateur aléatoire, qu’on vous laissera juger.

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Les PNJ

Ils sont assez nombreux et parfois on s’y perd un peu dans leurs motivations et relations, mais si on a un doute on a un compendium dans le menu avec leur histoire. Concernant ceux qu’on peut recruter, ils sont utiles ! On peut même les encourager en combat pour les inciter à utiliser leurs compétences (qui sont parfois puissantes). On peut les recruter via un grand drapeau, avec des objets qu’on a en nombre suffisant pour les appeler souvent. Ils ne meurent pas trop vite et on peut les ranimer (le délai est assez court cependant et faites attention, vous êtes vulnérable durant toute l’animation). En NG+, leur utilité est plus discutable, mais c’est normal.

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Plus vous les sollicitez, plus votre affinité monte avec eux. Il y a également des liens privilégiés entre certains, faisant grimper plus rapidement l’affinité. Lorsque votre lien est au maximum, vous recevrez l’ensemble complet de son armure (et ses armes), les objets sont de qualité assez rare, c’est utile surtout en première partie du jeu. Mais plus intéressant : lorsque vous obtenez des objets, vous débloquez la possibilité d’en avoir d’autres de manière aléatoire parmi les équipements que vous obtenez régulièrement et parfois de qualité supérieure ! Donc ne négligez pas ces affinités, certains bonus d’ensemble sont vraiment puissants. N’oubliez pas que vous pouvez changer tous les bonus secondaires à la forge (voir plus loin dans ce test).

Modes multijoueurs

Vous pouvez jouer avec 1 ou 2 autres joueurs (vous pouvez décider dans les paramètres du jeu en ligne si vous ne voulez jouer qu’avec des joueurs de la même zone géographique ou non par souci de latence, sous la traduction un peu vague de “zone de rencontre”). Le groupe sera donc limité à trois personnages au maximum.

Le mode coopératif permet de rejouer des missions ou de progresser ensemble (les missions disponibles sont limitées à celle que tous les joueurs ont en commun, on ne peut pas emmener un débutant au dernier boss par exemple). On peut donc parfaitement faire toute l’histoire à plusieurs. En revanche, pas de village : entre deux missions vous n’aurez droit qu’à une interface.

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Il existe un système équilibrant la différence de niveaux entre les personnages, mais on ressent tout de même une différence dans la défense et la puissance des coups critiques d’un joueur bien plus avancé. Ce mode est tout de même bienvenu, surtout pour certains boss ou certaines missions avec beaucoup d’opposants, car rappelons-le, il est très risqué de devoir gérer plusieurs ennemis en même temps sur Wo Long.

Les pandas qu’on rencontre en cours de mission (ces petits démons qui échangent vos objets contre des récompenses) sont individuels. Chaque joueur peut donner un objet et recevoir sa propre récompense.

La mort en multijoueur en coopération ressemble à la gestion de celle des PNJ alliés : vous disposez d’un temps limité pour relever un joueur tombé au combat. Sinon, vous revenez au dernier checkpoint. Pas de limite au nombre de résurrections ni de mission à recommencer complètement.

Le mode invasion permet d’envahir la mission d’un ou de plusieurs joueurs. Si vous n’aimez pas le PvP, vous pouvez tout à fait désactiver cette fonctionnalité pour ne pas être envahi. Mais des invasions menées par des PNJ auront toujours lieu de temps à autre.

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Ça fait penser à Dark Souls, mais c’est pas vraiment ça

On connaît les systèmes de vengeance dans lesquels on retrouve l’ennemi qui nous a vaincu pour récupérer l’expérience voire les objets perdus. Ici, on en a aussi un, mais avec en plus un système de moral : lorsque vous tuez des ennemis, votre jauge de moral augmente, mais lorsque vous encaissez des coups critiques ou mourez, vous perdez du moral. Si un ennemi vous vainc, il gagne aussi du moral, il sera donc plus fort que la première fois que vous l’avez rencontré. Heureusement, vous récupérez le moral perdu en vous vengeant, mais bien souvent s’il vous a eu, c’est qu’il était déjà plus fort. 

Le système de moral

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Ne négligez pas l’importance du moral : plus il est haut, plus vous bénéficiez de bonus pour défaire vos ennemis ou résister à leurs coups (il est fort probable que vous succomberez en un coup ou deux d’un ennemi avec une grande différence de moral).

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Si un ennemi trop puissant vous barre le chemin dès le début, il est probable qu’un autre chemin est possible pour le contourner. Il est probable que vous le croisiez à nouveau puisque tout au long de chaque mission, vous débloquez des raccourcis au fil de votre progression. C’est un point qu’on a apprécié malgré les zones de type couloir : vous avez tout de même des choix plus ou moins risqués de chemin différents. Il est même possible d’aller droit au but, mais parfois il vaut mieux défaire davantage d’ennemis pour faire grimper son moral.

 

Il y a des paliers pour le moral : plus vous hissez de drapeaux, plus le seuil minimum de votre moral (y compris lors d’une défaite) est haut. Il vous faudra donc trouver le plus de drapeaux possible. Les petits drapeaux servent de point de résurrection, les grands vous permettent en sus d’améliorer votre niveau, d’acheter des objets, de recruter des PNJ ou des joueurs, etc. Notez que vous pouvez personnaliser votre drapeau. Il est dommage qu’il n’y ait pas de traduction des idéogrammes, cependant.

À défaut de savoir ce que ça signifie, ça ressemble à un J

À défaut de savoir ce que ça signifie, ça ressemble à un J

Attention à votre moral lors des coups critiques de vos ennemis : si vous les subissez, vous perdrez également un point de moral. Donc, soyez prudent !

Vengeance

On avait déjà évoqué la perte de moral lors d’une mort, mais il y a aussi la perte d’expérience. Si vous vous vengez de votre bourreau, vous récupérerez tout. Parfois, les monstres portent un symbole signifiant qu’ils ont abattu un autre joueur. Si vous assouvissez la vengeance d’un joueur, vous remportez des jetons que vous pouvez utiliser en ville pour débloquer des emotes et de l’équipement.

Vous rencontrez parfois la tombe des autres joueurs (une croix avec des flammes violettes), qui peut vous indiquer un endroit ardu, que ce soit une embuscade ou un ennemi puissant. L’interaction avec la tombe, cependant, se limite à sacrifier une de vos potions pour vous donner un boost de moral temporaire. Pas de fantôme comme dans certains autres jeux du genre.

Petite astuce : si vous devez vous soigner, dédier une potion à la sépulture d’un joueur vous soignera tout de même. Aussi, ne vous battez pas près des tombes, vous risquez de les activer par mégarde, interrompant de manière indésirable le combat.

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Ça fait penser à Nioh 2, mais c’est toujours pas ça

Si vous avez déjà joué à Nioh 2, peut-être vous souvenez-vous de la fameuse RNG. Tous les bonus étaient soumis au hasard, même à la forge pour tenter d’optimiser votre équipement. Oubliez tout ça : sur Wo Long, vous pouvez tout changer à la forge (ou presque, car certains équipements gardent tout de même une propriété inamovible et les bonus d’ensemble sont également fixes). Avec un peu d’argent, vous pouvez même choisir directement dans une très grande liste de propriétés, pas de RNG.

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Vous pouvez aussi remodeler l’apparence de votre équipement. Dès que vous obtenez un équipement, vous débloquez son apparence.

Petite astuce : inutile de conserver des pièces d’armure pour l’esthétique, il n’y a besoin que d’argent pour appliquer une apparence sur une autre pièce d’équipement.

Ça paraît trop facile ? Attendez le NG+, où certains bonus exclusifs et la qualité d’objets la plus rare sont soumis au hasard. Mais inutile de stresser si vous souhaitez simplement finir le jeu, c’est très confortable et peu contraignant. Après tout, le jeu se veut assez accessible.

C’est assez discret, mais il existe trois types d’armures donc faites attention aux petits icônes en haut à gauche, car en armure lourde vous avez plus de défense, mais moins d’Esprit (donc moins d’esquive/parade/magie) et vous serez moins discret donc réussirez moins d’attaques par surprise (qui sont vraiment efficaces contre la plupart des ennemis). Mais les armures moyennes et légères sont parfois un vrai handicap contre les ennemis puissants qui vous abattront en peu de coups.

Petite astuce concernant les attaques surprise : pour approcher en mode silencieux, vous pouvez maintenir le bouton de parade pour être sûr de marcher sans faire de bruit.

Côté armes, vous avez pas moins de 13 types d’armes (on peut en équiper 2, pour alterner rapidement de l’une à l’autre) : des épées et des sabres (plusieurs types), des armes d’hast (lances et hallebardes), marteau, hache d’armes, bâton, mais aussi des armes doubles (doubles sabres, double-hallebardes, etc.). Chaque type a son propre répertoire de mouvements, ne croyez pas que l’épée et le sabre partagent les mêmes mouvements. Il y a même plusieurs types de lances. Bref, un éventail assez large de styles de combat !

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Ajoutez à ceci les Arts Martiaux, qui sont des compétences liées aux armes. Chaque arme a un art martial fixe et éventuellement un second (parfois ça dépend de la rareté de l’arme). Le second est souvent au hasard, donc vous pouvez avoir un sabre avec des compétences différentes. Ces Arts Martiaux paraissent parfois fastidieux, mais en réalité, bien utilisés, ils sont redoutables. Certains ne sont disponibles que sur certaines armes.

Il existe également quelques armes à distance, mais leur usage est très limité puisqu’elles utilisent des munitions. Ce ne sont pas des armes principales. Les armes au cœur du système de combat sont toutes des armes de mêlée. Sur Wo Long, on se bat principalement au corps-à-corps (même la magie est trop coûteuse pour n’utiliser que ça).

Éléments et animal-totem

Chaque arme ou armure possède ses affinités avec les éléments, c’est un autre point vraiment particulier sur Wo Long. Les éléments possèdent des effets spécifiques qu’on peut déclencher (un statut à la fois) sur les ennemis. Ces éléments sont également à prendre en compte lorsqu’on choisit son animal totem.

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Chaque animal totem octroie des bonus passifs, mais possède également deux compétences activables lorsque la jauge d’animal-totem est pleine. On a une compétence “ultime” (invocation) avec un effet plus ou moins dévastateur ou salvateur et une compétence de “buff” (résonance) qui donne à votre arme l’élément de votre animal durant une courte période, mais avec les effets maximaux (il existe des enchantements similaires qu’on peut apprendre, mais ils sont moins puissants que ceux des animaux totem).

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Magie

Vous pouvez apprendre… eh bien, tout. N’ayez crainte sur l’arbre de compétence, il n’y a pas de mauvais choix, juste des priorités selon vos envies. Si vous changez d’avis, vous pouvez également remettre à zéro la distribution de vos points au village. Certaines compétences ne se débloquent qu’après avoir effectué certaines missions. La majorité se débloque avec des points, qu’on gagne en montant de niveau, tout simplement. Certains sorts ne peuvent s’utiliser que si votre statistique de l’élément correspondant est suffisamment haute, d’autres ne sont utilisables qu’à partir d’un certain niveau de moral, donc gardez à l’esprit qu’en début de mission, votre moral est toujours bas et votre compétence ne pourra pas forcément être disponible immédiatement.

La magie peut paraître assez faible au départ et les derniers sortilèges ne paraissent pas assez puissants pour leur coût en Esprit et l’investissement nécessaire dans leur élément. Mais même un petit sortilège peut neutraliser un ennemi (certains effets consomment leur barre d’Esprit et donc créeront une ouverture par exemple) et certains sorts de soutien sont très efficaces (par exemple un enchantement d’arme accélère le remplissage de la jauge d’Animal-totem).

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Vous pouvez utiliser jusqu’à 4 sortilèges différents au maximum durant une mission, donc choisissez bien. Vous pouvez les modifier via les grands drapeaux. Attention, certains sorts puissants utilisent votre réserve d’Esprit de manière conséquente : si vous en abusez, vous ne pourrez plus parer ou esquiver. Pire encore : si votre barre d’Esprit est totalement négative et que vous encaissez un coup, vous serez essoufflé et immobile sans rien pouvoir faire pendant quelques secondes, ce qui peut vous être fatal. Vous ne pouvez donc pas vous permettre d’enchaîner la magie sans risquer d’être très vulnérable. Il faut bien équilibrer vos actions.

Petite astuce : les éléments peuvent être contrés : une zone de glace peut être annulée avec une zone de feu par exemple. Seuls les effets élémentaires d’un animal-totem ne peuvent être annulés.

Wololo(ng) : converti ou pas ?

Question technique, c’est stable sur les configurations vieillissantes qu’on a utilisées (proches de la configuration recommandée), c’est assez fluide avec peu de baisses de performances et peu de plantages. 

Note : après quelques problèmes de fluidité sur la démo, les derniers pilotes chez Nvidia et limiter le framerate à 60 FPS ont grandement amélioré nos performances.

On regrettera cependant qu’il n’y ait pas de bond graphique vraiment notable par rapport à son prédécesseur (Nioh 2), certaines textures sont floues tandis que les cheveux et fourrures ont une modélisation parfois très vieillotte. Mais les armures sont généralement réussies ainsi que très détaillées et certains visages sont saisissants. La bande-son est belle et immersive. Le doublage anglais n’est pas mauvais, mais pas exceptionnel non plus et la traduction des textes en français est acceptable (quelques petites maladresses  mais rien de trop gênant). On regrettera cependant d’avoir des chargements aussi longs, c’est dommage.

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La difficulté a parfois de vrais pics, mais globalement le jeu se veut plutôt accessible, la balance challenge/frustration nous a semblé bonne sans être des joueurs dédiés à ce type de jeu. Il reste un jeu de type Souls, il faut s’armer de patience et il est hors de question de foncer dans le tas. L’ambiance est sombre, le jeu n’est pas censuré donc adressé à un public averti. Mais c’est dommage de ne pas avoir poussé un peu plus l’immersion, aussi bien du côté chaotique et glauque du monde que du côté héroïque de nos illustres alliés. Mais surtout, ce qu’il manque à l’histoire, c’est un vrai protagoniste plus vivant et interactif et moins passif. C’est toujours dommage d’avoir autant de personnalisation, jusqu’à la voix, pour finir muet. 

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Côté gameplay, c’est réussi. C’est violent, réactif, et plaisant. Les développeurs ont su se renouveler, ce n’est pas une redite de Nioh 2 malgré beaucoup de similitudes. On apprécie de retrouver certaines marques tout en ayant dans les mains quelque chose de nouveau. La durée de vie est très correcte (30-40H pour terminer l’histoire). Le NG+ s’adresse aux plus acharnés et pas sûr que tout le monde apprécie les invasions. Si le titre du jeu représente très certainement l’histoire du protagoniste (Wo = ascension, Long = dragon), l’éveil d’un autre dragon à la toute fin fera frémir tout fan assidu des Trois Royaumes et laissera présager quelque chose aux autres. Pour une nouvelle licence, l’expérience est convaincante et Wo Long trouvera aisément une place aux côtés de Sekiro et de Nioh 2.

Wo Long : Fallen Dynasty est disponible ce 3 mars sur PlayStation 5 / PlayStation 4 / Xbox Series X|S / Xbox One / Steam / Microsoft Store. Êtes-vous parés pour l’aventure ? Sur quelle plateforme tenterez-vous ce périple ?

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Ce test a été réalisé par JNH sur une version fournie par l’éditeur.



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