“Trump agit de plus en plus comme Fidel !”

À la manière des Comités de défense de la révolution, l’USCIS, l’organisme états-unien chargé de traiter les demandes d’immigration, va interroger les habitants du quartier et autres collègues pour savoir qui a droit ou non à la nationalité américaine. La communauté LGBTQI + est prise pour cible, comme ce fut le cas pour les homosexuels cubains dans les années 1960. Donald Trump flirte avec l’idée de rester plus longtemps à la Maison-Blanche. Fidel Castro a été à la tête du pays pendant près d’un demi-siècle [de 1959 à 2008], tant il raffolait du pouvoir. Le premier mène déjà une offensive idéologique, notamment contre la liberté d’expression, que le second avait complètement étouffée.
Voilà, entre autres, les raisons pour lesquelles Carlos Icaza juge inconcevable qu’une grande partie de sa communauté aux États-Unis défende encore le républicain. Ce coiffeur cubano-américain de 63 ans – presque l’âge de la révolution –, sait bien ce que c’est qu’un dictateur. “Les Cubains n’ont jamais connu la démocratie, assure-t-il. Ils ont besoin d’un homme qui leur dise quoi faire.”
Il n’est pas le seul à le penser. Daimarys Hernández, une manucure dont le mari est sur le point d’être expulsé depuis le centre de rétention de Krome (Floride), n’en revient pas que ses compatriotes “ne comprenn