“Ni oubli ni pardon”, clament les femmes victimes des “foyers religieux” franquistes



“Non”, disent les pancartes des femmes réunies dans une salle obscure. “Vérité, justice, réparation” et “Ni oubli ni pardon”, disent leurs cris à l’unisson. La scène se déroule le 9 juin 2025 à la Fondation Pablo VI, à Madrid, en Espagne.

Sur scène, des représentants de la Conférence espagnole des religieux (Confer) s’adonnent à un acte public de pardon envers les femmes survivantes du Patronato de protección a la mujer (Conseil pour la protection de la femme), une institution publique espagnole qui, de 1941 à 1985, prétendait “protéger et rééduquer les femmes considérées comme étant en danger moral”, raconte El País.

La Confer, qui rassemble encore aujourd’hui plus de 400 congrégations religieuses dans le pays, a présenté ses excuses pour la première fois à ces survivantes, quarante ans après la dissolution de l’institution, très active sous le régime franquiste (1936-1977, du nom de son fondateur, Francisco Franco) et qui “lui a même survécu”.

Ses représentants ont reconnu le rôle des religieuses qui géraient ces “prisons” pour adolescentes, dans lesquelles des milliers de jeunes filles étaient enfermées sans avoir commis le moindre délit. Derrière eux, le mot “pardon” était projeté en grandes lettres sur un écran.

Mais demander le pardon aux victimes n’a pas suffi, et ce qui devait être un moment symbolique s’est transformé en occasion, pour ces femmes, de protester et de dire les souffrances vécues, décrit le quotidien espagnol.

Elles ont ainsi sorti leurs pancartes et scandé leur colère. “Cette manifestation ne



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