Méfiance en Afghanistan après l’ouverture des négociations avec les talibans



La première rencontre entre les autorités de Kaboul et le mouvement insurgé à Doha, le 12 septembre, soulève bien des interrogations dans la presse afghane qui s’inquiète du risque d’emprise persistante des États-Unis dans la région.

Après cinq ans à la tête du pays, suivis de dix-neuf ans de guerre, les talibans ont renoué le dialogue, samedi 12 septembre à Doha, avec le gouvernement afghan issu de la réélection d’Ashraf Ghani à la présidence de la République islamique en septembre 2019. La communauté internationale, Royaume-Uni, Union européenne et Otan en particulier, y voit “une occasion pour toutes les parties de travailler ensemble à l’instauration d’une paix durable dans leur pays”, rapporte le Kabul Times.

À l’issue de la première rencontre en fanfare dans la capitale du Qatar, le président du Haut Conseil pour la réconciliation nationale, Abdullah Abdullah, a souligné que la paix ne régnera en Afghanistan que “si les parties prenantes se donnent la main pour atteindre ce but avec sincérité”. Un propos qui met en lumière le scepticisme qui règne encore à Kaboul, sept mois après l’accord historique passé entre les États-Unis et les talibans pour enterrer la hache de guerre et mettre un terme à la présence militaire américaine dans le pays.

Le gouvernement afghan aura à cœur, durant les pourparlers qui ne font

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Guillaume Delacroix





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