Lost Judgment РTest du DLC de Lost Judgment : les Dossiers de Kaito Рun pass̩ d̩compos̩


Le DLC tant attendu de Lost Judgment centré sur Kaito, le partenaire de Yagami, est finalement arrivé pour compléter le contenu du season pass. Quatre chapitres pour autant d’excitation que l’histoire principale ?

Maître Masaharu Kaito, fait revenir l’être aimé

Yagami parti hors de Kamurocho voire de Tokyo pour quelques jours, son acolyte ex-yakuza Kaito aux chemises improbables traîne sa peine en essayant de trouver des partenaires de boisson, à défaut de crouler sous les affaires. À moins qu’une affaire inopinée et particulièrement bien payée ne le sorte de son marasme ? Un homme d’affaires extrêmement riche et occupé vient lui demander de retrouver son épouse, avec en récompense quelques millions de yens bien chauds. Affaire de routine, sauf que… L’épouse en question était l’ancienne petite amie de Kaito, du temps où il était yakuza, qui était partie du jour au lendemain acheter des cigarettes sans jamais revenir. Elle serait venue à Kamurocho récemment alors que son épouse est censée être morte deux ans auparavant… Et les surprises sont loin d’être terminées pour Kaito qui doit se lancer à la poursuite de Mikiko dans les rues de Kamurocho, se confronter à son passé et faire de nombreux liens entre celui-ci et l’affaire qui l’intéresse. Cerise sur le gâteau, un ado prénommé Jun pointe le bout de son nez et lui colle aux basques en clamant être leur fils… Allons bon.

Travail, commerce, attraction clientèle

Mais rien n’est jamais simple pour l’agence de détectives Yagami et comme de bien entendu, cette affaire ne concerne pas qu’une banale enquête pour retrouver Mikiko : bien d’autres hommes plus ou moins louches croiseront la route du bourru bourrin. Et ça tombe bien, il a du répondant : contrairement à Yagami qui a plusieurs arts martiaux plutôt aériens dans sa panoplie de détective, Kaito se concentre sur deux styles de combats qui ne sont pas sans rappeler les capacités de l’ancien Kiryu Kazuma, avec un style très offensif (cogneur) et l’autre basé sur la défense (tank). Comme il est bon de saisir un scooter à deux mains et le faire tournoyer pour éclater littéralement les empêcheurs d’enquêter en rond !

Par contre, enquêtes obligent, Kaito reprend quelques concepts de gameplay bien logiquement : on a ainsi toujours droit à filatures, infiltrations en douce (avec quelques poings dans le museau bien sentis quand même) et vols de drones, mais en quantité drastiquement réduite forcément, à la hauteur de la durée du DLC se bouclant en quelques petites heures. Aussi, l’ancien yakuza a à son actif une particularité vis-à-vis de Yagami : son côté “bestial” lui permet de se baser sur ses “sens primitifs” pour analyser des lieux ; on peut ainsi alterner entre vue, ouïe et odorat pour trouver des indices et avancer dans l’histoire. Par contre, il faut bien penser à faire des allers-retours voire à vérifier les mêmes endroits plusieurs fois d’affilée en changeant de sens primitif pour débloquer des indices – j’ai bien cru rester bloqué à un ou deux moments en me disant “mais j’ai déjà vérifié ça trois fois… Ah ben si, un nouveau truc est apparu”. Un peu pénible… Sinon, Kaito peut aussi utiliser ses sens dans les rues de Kamurocho, pour trouver des flashbacks (!) permettant de débloquer des compétences, entendre des chats qui fileront objets et livres de compétences (ah bon) quand on les grattouille et renifler des trucs entre deux poubelles pour là encore ramasser des assiettes en or ou – toujours – des livres de compétences. Décidément, il faut jouer de ses sens bestiaux partout si on veut tout débloquer…

Réussite garantie 100%

En tant que DLC d’un jeu qui n’a plus rien à prouver, les Dossiers de Kaito ne font qu’agrémenter la recette en changeant quelques menus ingrédients. Au final, on n’est clairement pas perdu et l’adaptation est immédiate pour se concentrer sur l’histoire de Kaito et ses déboires, entre affrontements très musclés et rencontres improbables. Si on peut regretter quelque chose, c’est que le DLC soit tout de même un peu court, mais en parallèle il était mieux que ça ne traîne pas trop en longueur, l’histoire n’ayant clairement pas la même profondeur que celle du jeu de base. On peut néanmoins prendre plus de temps pour débloquer toutes les compétences, ce qui ouvre un dernier affrontement bonus à la façon de ce qui se faisait avec la dynastie Amon dans les Yakuza… Par contre, j’ai beau chercher, je n’ai toujours pas compris pourquoi il en voulait tellement à Kaito, donc en ce qui me concerne c’étaient des affrontements sans queue ni tête juste pour le plaisir de taper des mid-boss bien corsés. Ce qui n’empêche pas le DLC d’être agréable à parcourir même si les chapitres s’enchaînent très (trop ?) vite. Et qui sait, le final ouvrira peut-être des voies pour un futur épisode, même si l’avenir de la licence Judgment est pour l’heure assez obscur, toujours en suspens de l’embrouille entre Sega et l’agence de Takuya Kimura, l’acteur incarnant le héros Yagami. En espérant qu’ils reviennent pour un troisième épisode dans les années à venir, en alternance avec le renouveau de la série Yakuza… C’est tout ce que je souhaite !

Test réalisé sur PlayStation 5 par Bardiel Wyld à partir d’une version fournie par l’éditeur.



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