les informations de la nuit



Nucléaire : l’Iran et l’AIEA conviennent d’un nouveau cadre de coopération. C’est « la première percée » dans les relations entre l’agence onusienne et Téhéran depuis que ce dernier a « suspendu sa collaboration avec l’organisme de surveillance nucléaire » dans le sillage de la guerre contre Israël en juin, note le site Kurdistan24. Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi a affirmé mardi sur X s’être entendu lors d’une réunion au Caire avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi « sur des modalités pratiques pour reprendre les inspections en Iran » des activités nucléaires, saluant « une étape importante dans la bonne direction ». Depuis juillet, une loi votée au Parlement iranien bannit en principe toute coopération avec l’AIEA. Des inspecteurs de l’agence ont néanmoins fait un bref retour en Iran fin août pour remplacer le combustible du site de Bouchehr, la principale centrale nucléaire de production d’électricité du pays. Mais ils n’avaient pu accéder aux sites bombardés en juin et dont l’étendue exacte des dégâts n’est pas connue.

RDC : au moins 71 morts dans une attaque des rebelles ADF. Le groupe armé, qui a prêté allégeance au groupe Etat islamique, a ciblé dans la nuit de lundi à mardi le village de Ntoyo, situé dans le secteur de Bapere, au Nord-Kivu, selon des sources locales et sécuritaires. « L’attaque est survenue (…) alors que les civils assistaient à une veillée mortuaire. Les assaillants ont tué des civils à l’arme blanche et par balles », précise Radio Okapi. « La société civile craint que le ’bilan de provisoire’ ne s’alourdisse ; de nombreux habitants étant toujours introuvables », souligne le média congolais. Le déploiement de l’armée ougandaise aux côtés des forces armées congolaises dans le nord-est de la RDC depuis 2021 n’a pas permis de mettre fin aux multiples exactions des ADF, groupe formé à l’origine d’ex-rebelles ougandais. Après plusieurs mois de relative accalmie, ces hommes ont perpétré en juillet et en août des exactions meurtrières contre des civils dans le Nord-Kivu et l’Ituri, tuant plus d’une centaine de personnes.

Voir aussi  Dans les universités chinoises, des cours consacrés à la pensée de Xi Jinping

Une Groenlandaise sur deux victime de la contraception forcée. La moitié des femmes du Groenland s’est vu poser dans les années 70, majoritairement sans consentement, un stérilet dans le cadre de la campagne de contraception mise en oeuvre sur l’île arctique, a révélé mardi une enquête historique. La pose du contraceptif a généré un fort mal-être chez beaucoup de femmes. Nombre d’entre elles sont aussi devenues stériles. La Première ministre danoise Mette Frederiksen a présenté fin août ses excuses aux victimes, accédant à une demande formulée par ces femmes depuis plusieurs années. « Le scandale est devenu pour les Groenlandais le symbole douloureux de générations de mauvais traitements infligés par les Danois », remarque le New York Times. Le quotidien américain rappelle que « les conclusions du rapport tombent à une période particulièrement sensible » : Donald Trump a « affirmé vouloir que les États-Unis prennent le contrôle du Groenland », poussant le Danemark à « tenter de resserrer ses liens avec l’île. »



Source link

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *