L’économie japonaise fait un plongeon sans précédent



La troisième puissance mondiale a enregistré sa pire baisse de PIB depuis l’après-guerre, provoquée principalement par la chute de la consommation et des exportations. La deuxième vague de l’épidémie laissant peu de place à l’optimisme, certains spécialistes avancent que l’économie du pays mettra cinq ans à se rétablir, rapporte l’Asahi Shimbun.

Quatre mois après la déclaration de l’état d’urgence, l’économie japonaise – qui s’apprêtait à profiter des Jeux olympiques d’été, finalement reportés d’un an – a des allures de champ de ruines. Au deuxième trimestre de l’année, le PIB du pays a dégringolé de 7,8 % par rapport au trimestre précédent, soit le troisième trimestre consécutif de contraction. C’est la plus forte baisse de PIB depuis l’après-guerre, quand le gouvernement a commencé à se fonder sur cette mesure. En rythme annualisé (en supposant que la croissance trimestrielle se maintient au même niveau), la chute est de 27,8 %.

Le plus grand facteur qui a provoqué ce cataclysme, “c’est la baisse de la consommation des ménages, qui génère à elle seule presque la moitié du PIB”, analyse le quotidien Asahi Shimbun dans un article consacré à la débâcle économique. “Les appels à éviter les sorties non essentielles et à fermer restaurants et bars lancés lors de la déclaration de l’état d’urgence ont pesé sur de multiples secteurs, de la restauration jusqu’à l’industrie du divertissement”, note le journaliste. Résultat : la consommation s’est contractée de 8,2 % par rapport au premier trimestre, un recul sans précédent.

L’exportation, autre pilier de la troisième puissance mondiale, fait elle aussi grise mine. La crise a provoqué une chute brutale en Europe et aux

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