Peu aprs que la Better Cotton Initiative (BCI), base en Suisse, a lanc son soi-disant boycott du coton du Xinjiang, le bureau de reprsentation de ce groupe Shanghai a confirm le week-end dernier qu’il n’avait aucun cas de « travail forc » dans cette rgion autonome ougoure dans l’ouest de la Chine.
Bien que la BCI se prtende » but non lucratif » et se prsente en qualit de « plus grand programme de durabilit du coton », un examen attentif de son comportement montre qu’elle n’est pas professionnelle, indpendante et transparente.
Tout d’abord, la BCI s’est rvle tre un acteur dans la campagne occidentale de dnigrement contre la Chine. Lorsque certaines institutions aux Etats-Unis et en Australie ont fabriqu des rapports inexacts sur le Xinjiang l’an dernier, la BCI, sans aucune enqute sur le terrain, a immdiatement suspendu ses activits de certification au Xinjiang, invoquant tort des inquitudes concernant de prtendus risques croissants de travail forc.
En ralit, ces accusations sans fondement font intentionnellement fi du fait que la production de coton au Xinjiang a dj atteint un haut degr de mcanisation.
Aprs que sa propre quipe en Chine a rfut ces assertions concernant du travail forc au Xinjiang, on pouvait s’attendre ce que, du fait que son antenne locale ait men une enqute de premire main, le sige de la BCI devait y rpondre au premier temps en corrigeant ses erreurs. Au lieu de cela, cette organisation a choisi de rester silencieuse et indiffrente.
Deuximement, bien que la BCI se prsente comme une organisation indpendante but non lucratif, l’un de ses principaux partenaires financiers est l’Agence des Etats-Unis pour le dveloppement international (USAID), qui admet sans ambages que son travail « fait progresser la scurit nationale et la prosprit conomique des Etats-Unis ».
Depuis des dcennies, l’USAID a t accuse plusieurs reprises de s’ingrer dans les affaires intrieures d’autres pays. Sa nature d’outil servant maintenir l’hgmonie amricaine l’tranger est vidente. Avec un tel bailleur de fonds, il est difficile de ne pas mettre en doute l’indpendance de la BCI.
De plus, Marc Lewkowitz, l’actuel prsident du conseil de la BCI, est galement PDG de Supima, l’organisation de promotion et de commercialisation des producteurs amricains de coton Pima. Le coton Pima et le coton du Xinjiang tant concurrents, on ne peut que s’inquiter d’un ventuel conflit d’intrt.
Enfin, la BCI a de srieux problmes de transparence. Les correspondants de Xinhua se sont rcemment vu refuser un entretien au sige de la BCI Genve.
Au cours de l’anne coule, la BCI a publi plusieurs reprises de fausses dclarations sur la production de coton au Xinjiang sans prsenter de preuves fiables, si ce n’est des rapports bcls par des organisations anti-chinoises en Occident. Il semble que la BCI n’ait pas de position propre cet gard.
La BCI prtend prner un travail dcent et des normes environnementales leves, mais ses propres oprations ne sont pas dcentes et rpondent des normes peu leves. En vendant un mensonge mprisable au monde, la BCI met en pril sa propre crdibilit.