La justice japonaise annule une autorisation de redémarrage de réacteurs nucléaires



Le tribunal d’instance d’Osaka a dit non à la décision de l’Autorité de régulation, qui avait donné le feu vert en 2017 pour le redémarrage de deux réacteurs de la centrale d’Oi. À l’heure où Tokyo entend s’appuyer sur le nucléaire pour atteindre la neutralité carbone en 2050, les répercussions politiques de la sentence s’annoncent sévères.

Pour le secteur du nucléaire japonais, c’est un coup de massue. Dans le procès intenté par 127 riverains de la centrale nucléaire d’Oi, située dans la préfecture de Fukui, au centre du Japon, le tribunal d’instance d’Osaka a donné raison aux plaignants le 4 décembre. La justice a annulé l’approbation donnée par l’Autorité de régulation du nucléaire pour le redémarrage des deux réacteurs du site, rapporte le journal Mainichi Shimbun.

Créée après l’accident de Fukushima, en 2011, l’Autorité de régulation du nucléaire est un organe gouvernemental chargé d’examiner la sûreté des centrales atomiques. À la demande de l’opérateur du site, Kepco (Kansai Electric Power Company), celle-ci a donné en 2017 le feu vert pour relancer les deux réacteurs d’Oi. Mais le président du tribunal, Hajime Morikagi, a jugé l’autorisation de redémarrage “illégale” au regard des normes sismiques, évoquant “une erreur intolérable dans le jugement de l’Autorité de régulation du nucléaire”.

Le tribunal a aussi épinglé des insuffisances dans les données présentées par Kepco à l’Autorité de régulation. Il est notamment reproché à l’opérateur

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