Hardcore Mecha – Test de Hardcore Mecha – Mon mecha moi il me parle d’aventure


Quand on est un studio indépendant fan de Gundam, mais qu’on ne dispose pas des moyens pour en acheter les droits, Kickstater est un bon moyen d’avoir les finances pour montrer de quoi on est capable. Déjà sorti et bien accueilli sur Steam et sur PlayStation 4, voici le jeu porté sur la Switch.

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Pour défendre la liberté

Dans Hardcore Mecha, on incarne Tarethur, mercenaire débutant du Hardcore Defense Corp, qui est missionné pour sauver A, une agent secret capturée. Sans dire que l’histoire est géniale, elle apporte quand même un plus inattendu à travers son dynamisme et de ses personnages charismatiques.

Néanmoins, Hardcore Mecha, c’est avant tout un Run & Gun en 2D qui rappelle un peu Metal Slug ou Mega Man.
Graphiquement, c’est très réussi, car détaillé et fin avec son propre style que je qualifierais de manga comics, comme un mélange d’influences américaines et japonaises, cocasse venant d’un studio chinois.

La difficulté dans un jeu de mecha est de proposer un gameplay sympathique, mais qui reproduit la lourdeur de ces grandes machines. Et c’est une belle réussite qu’on a là : notre mecha réagit bien tout en ayant une certaine inertie qu’on se doit d’anticiper, sinon on a vite fait de se retrouver en mauvaise posture.

Du côté de l’armement, on est également bien servi. Par défaut, on dispose d’un fusil semi automatique, d’une mitrailleuse d’épaule et de deux attaques au corps à corps. Au fur et à mesure de la progression dans l’histoire, on récupère des crédits qui permettent de personnaliser tout ça, mais aussi d’autres équipements comme l’armure ou la résistance de notre robot.
Ces choix ne sont pas anodins et on peut découvrir à la dure qu’utiliser une attaque électrique sous l’eau est une bien mauvaise idée. Au cours de la partie, on peut ramasser l’arme de certains ennemis qui peuvent alors être utilisées jusqu’à ce qu’on la vide de ses munitions. C’est loin d’être négligeable, car le scénario fait en sorte de lâcher des armes à des moments spécifiques et il est bien difficile de s’en passer contre certains adversaires.

Je pense que ça se tank facile ça ... non ?

Pour préserver l’humanité

Le jeu est donc très plaisant sur sa partie scénario et les morts ne démotivent pas ; on est dans du pur Die & Retry et on arrive à passer en insistant. Evidemment, la note finale de chaque chapitre chute à chaque échec et du coup un des objectifs peut être de refaire les niveaux pour améliorer sa note. Objectifs rallongeant la durée de vie du mode histoire qui s’étend sur environ 6-7 heures. En bon point, on peut également citer les boss qui sont souvent inventifs et demandent de faire plus que simplement les canarder.

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Les niveaux sont variés (il y a même un peu d’infiltration) et les musiques adéquates à chaque ambiance. Par contre durant les chargements, elles se retrouvent hachées de façon assez désagréable pour l’oreille.
On peut également citer comme défaut la tendance du jeu à ramer quand beaucoup de choses sont affichées à l’écran. Ça n’arrive pas souvent, fort heureusement.

Une fois le mode solo terminé, on peut jouer au mode simulation qui permet de débloquer des robots différents en passant des vagues d’ennemis en temps limité. Amusant, mais évidemment répétitif.

Il est possible de jouer en multijoueur via écran partagé, mais aussi dans un mode en ligne qui a eu du mal à me convaincre. Non pas parce que je me suis fait victimiser (quoique), mais surtout parce que l’ensemble subit un lag désagréable, un manque de joueurs apparent et aucun équilibrage de matchmaking.

Petit moment d'infiltration

En avant combattants de la lumière

Si l’on sait lui excuser quelques défauts de réalisation, Hardcore Mecha fait partie des très bons jeux de simulation de mecha avec son gameplay proche de la perfection et sa patte artistique à la fois mignonne et variée.

Rayon défauts, on peut citer les textes qui sont dans une police pas toujours facile à lire. Par ailleurs, les doublages japonais, bons et appliqués, ne permettent pas de comprendre ce qui se dit dans le feu de l’action si l’on ne parle pas la langue vu qu’on est trop occupé à se battre pour lire les sous titres.

Cela n’empêche pas de bien s’amuser sur un jeu assez exigeant, mais qui apporte la récompense de la satisfaction quand on commence à manipuler son mecha comme un pro avec à la clé des beaux mouvements d’accélération et d’attaque qui ne dépareilleraient pas dans un anime.

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Hardcore Mecha est donc une bonne pioche pour les fans de mechas et/ou de jeu d’action en 2D. Pour peu que l’on ait des amis qui aiment aussi ça devient un achat quasi indispensable pour se mettre sur la tronche façon Smash Bros.

Les combats de boss sont variés et intéressants

Testé par Aragnis sur Switch avec une version fournie par l’éditeur.



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