Des blindés ont été déployés dans les rues des grandes villes par la junte qui s’est arrogé le pouvoir le 1er février, tandis que la dirigeante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), Aung San Suu Kyi, à la tête du pays depuis 2016, est maintenue en détention au moins jusqu’au 17 février, rapporte le South China Morning Post. L’audience du 15 février durant laquelle elle devait être jugée pour importation illégale de six talkies-walkies a été reportée de deux jours. Le 15, alors qu’Internet était rétabli après huit heures d’interruption, “les forces de sécurité ont tiré des balles en caoutchouc contre la foule à Mandalay” et ont fait usage de canons à eau à Rangoon. Au moins 400 personnes ont été arrêtées depuis le début du mois.
Si elle est en général insensible aux pressions internationales, l’armée birmane est toutefois consciente du fait qu’une répression sanglante “risquerait de précipiter une situation révolutionnaire naissante”, selon un spécialiste des relations internationales interrogé par le journal hongkongais.
Un test pour la doctrine Biden
Ce que pourront faire les États-
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