Bayonetta 3 – Test de Bayonetta 3 – Un spectacle qui laisse sans voix sur Nintendo Switch


La sorcière de l’Umbra revient pour un nouvel opus sur Nintendo Switch ; Bayonetta 3 se place sans sourciller dans cette illustre et exubérante lignée de beat them all n’ayant aucune limite.

Bayonetta 3

Le studio PlatinumGames est une nouvelle fois aux manettes pour Bayonetta 3, une licence qui ne laisse en aucun cas indifférent. Du fait avant tout de Bayonetta, sa figure de proue, mais aussi dans sa vision du beat them all. Absolument tout n’est que extravagance, tellement assumée que la danse de la soumission n’ébranlera aucune conviction parmi les adeptes de la licence. Quand aux nouveaux venus, les premières minutes donnent parfaitement le tempo.

Il faut ainsi s’imaginer déambuler de manière acrobatique sur un paquebot de croisière, lui-même surfant sur une vague d’un tsunami qui renverse les grattes-ciels de New York entre deux apparitions de monstres titanesques. L’abîme se creusant soudainement sous la paquebot nous entraine dans une chute vertigineuse de plusieurs minutes qui a évidemment une fin heureuse, car il s’agit seulement du premier chapitre du jeu. Le scénario explore une nouvelle voie après les anges et les démons des précédents opus, celle au combien originale ces dernières années du multivers.

Du début à la fin, Bayonetta 3 reste un spectacle visuel ostentatoire digne d’un grand cabaret avec un budget d’effets spéciaux illimité, que les plus pudiques peuvent édulcorer avec un mode prévu pour les petits anges. Et si Bayonetta est si virevoltante, c’est pour mieux servir des combats dynamiques au gameplay parfaitement maîtrisé par les développeurs au fil des épisodes. L’esquive permet de temporiser, pour laisser les combos dévastateurs se déchainer. Le faux mouvement vient d’une nouveauté, l’invocation de démons asservis pour envoyer du — trop — lourd à l’ennemi, spectaculaire mais qui coupe le rythme de l’action, en plus de devoir passer par le menu pour activer une potion. Le bestiaire s’étoffe notamment d’un train, sans redondance, et alimente la variété de ce titre.

Bayonetta 3

Dans cette veine, les armes que l’on débloque au fil de l’histoire diversifient le gameplay de Bayonetta tandis que les compétences à débloquer alimentent la montée en puissance de l’ensemble. Bayonetta 3 est bien un spectacle de variété, l’usage de multivers ne fait que renforcer cet effet tout comme la possibilité de jouer d’autres personnages. On peut aussi se faire du rail shooter en défouloir ou complètement perdre le fil avec de l’infiltration en 2D avec Jeanne. L’exploration est un poil plus présente, parmi des environnements variés presque ouverts. L’ensemble reste parfaitement cohérent si l’on ne cherche pas de cohérence : c’est burlesque.

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L’une des performances de Bayonetta 3 est sa stabilité en toutes circonstances, de toute beauté pour la console Nintendo Switch au prix de quelques maquillages bons marchés à base d’aliasing ou de textures baveuses. À sa manière, à peine baroque voire carrément moche, les graphismes assurent une toile de fond pour des affrontements parfaitement accompagnés par la musique, contrairement à une caméra qui peine parfois à suivre. L’autre performance est de s’adapter à différents publics, du fait d’une difficulté que l’on peut régler au gré des combats. Le défi est toujours présent pour les habitués.

Conclusion

Le studio japonais PlatinumGames nous sert avec Bayonetta 3 un spectacle qui laisse véritablement sans voix. On peut crier au génie, à l’exagération ou à la décadence outrancière. Ils ont voulu tout faire, ils en ont certainement fait trop. On est proche de la folie, sans y tomber, car l’épisode est de courte durée, à moins d’y replonger pour parachever l’ensemble d’une difficulté supérieure. Ce n’est pas le Bayonetta ultime, mais j’espère bien qu’il ne sera pas le dernier.

Test réalisé par Agahnon sur Nintendo Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur.



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