Au Japon, le gouvernement reste sourd aux appels à la réouverture du pays



Le maintien de la fermeture quasi totale des frontières du pays provoque des critiques de plus en plus véhémentes à l’égard de l’exécutif japonais, qui a fini par se mettre le patronat nippon à dos.

À peine trois jours après la découverte du variant Omicron en Afrique du Sud, le Japon procédait, le 29 novembre, à la fermeture quasi totale de ses frontières. Il est désormais impossible d’entrer sur le territoire nippon, sauf pour les résidents étrangers, les personnes munies d’un passeport diplomatique et les ressortissants japonais vivant à l’étranger.

Une mesure destinée à gagner du temps, en attendant que les épidémiologistes en sachent plus sur ce variant. “À ce stade, nous ne disposons pas encore de suffisamment d’expertises scientifiques sur les risques que pourrait entraîner le variant. Nous ne serons jamais trop prudents, ce qui m’a conduit à mettre en place la mesure sanitaire la plus sévère en matière de contrôle des frontières parmi les pays du G7”, a expliqué le 21 décembre le Premier ministre Fumio Kishida, cité par le journal Sankei Shimbun. Dans la foulée, la mesure, qui était censée ne durer qu’un mois, a été prolongée jusqu’à fin février.

Or, presque deux mois après cette déclaration, force est de constater que rien n’a changé. Et ce en dépit des expertises médicales qui ont depuis été fournies sur le nouveau variant. Pis, le Japon fait désormais face à une nouvelle vague de Covid-19, avec plus de 90 000 nouveaux cas par jour recensés au niveau national. Une situation qui met à mal la stratégie du gouvernement, lequel s’obstine à maintenir l’interdiction d’entrée des étrangers sur son sol, alors que cela semble de plus en plus dénué de sens.

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Frustration des étudiants et du patronat japonais

Dans ce contexte, les étudiants étrangers et autres universitaires, qui militent depuis deux ans pour la réouverture du pays, réclament plus que jamais la fin du sakoku.

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Yuta Yagishita





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