Au Cambodge, la fin du monopole de Vinci Airports



Un consortium d’entreprises chinoises construira le nouvel aéroport international de Phnom Penh. Signe des liens privilégiés du royaume avec la Chine. Un coup dur pour Vinci Airports, opérateur historique depuis 1995.

“Une part importante du nouvel aéroport international de Phnom Penh, la capitale cambodgienne, sera construit par une compagnie chinoise.” Un coup dur pour Vinci, gestionnaire des trois principaux aéroports du pays depuis 1995, relève The Nikkei Asia. L’avenir dans le royaume de l’entreprise française est donc incertain.

Le contrat de 405 millions de dollars pour concevoir et construire la piste du futur aéroport a été remporté par Metallurgical Corporation of China. Le coût global de cette infrastructure, estimé à 1,5 milliard de dollars, est quasi exclusivement financé par Pékin, poursuit le journal.

Le nouvel aéroport couvrira 700 hectares et sera entouré d’une zone résidentielle et commerciale de 2 600 hectares. Il devrait recevoir ses premiers vols en 2023 et s’inscrit dans une stratégie plus large du Premier ministre Hun Sen pour dynamiser le tourisme.

Allié de la Chine, le Cambodge a reçu des milliards de dollars de capitaux publics et privés chinois dans le cadre du projet des “nouvelles routes de la soie” du président chinois Xi Jinping, indique Nikkei Asia.

Des discussions pour envisager les compensations

Un autre aéroport est en cours de construction avec des capitaux et des entreprises chinoises dans la province de Siem Reap, à proximité des temples d’Angkor, principale attraction touristique du pays.

Ces projets et contrats devraient mettre un terme au rôle majeur de la compagnie française Cambodia Airports, principal opérateur du secteur dans le pays, détenu à 70 % par Vinci et à hauteur de 30 % par une joint-venture composée de partenaires malaisiens et cambodgiens, estime le magazine.

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Cambodia Airports détient un monopole pour gérer les trois aéroports internationaux du pays jusqu’à 2040.

Sinn Chanserey Vutha, porte-parole du secrétariat de l’aviation civile, indique au journal que des discussions sont en cours pour envisager des compensations. Des discussions qui, selon lui, devraient prendre des années.

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Connu sous le nom de Nikkei Asian Review jusqu’en septembre 2020, le magazine Nikkei Asia conserve la même ligne éditoriale. Une couverture rigoureuse de l’Asie qui souligne l’intérêt du groupe japonais Nikkei sur la

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