Athlètes et journalistes incités à laisser leur smartphone à la maison pendant les JO de Pékin



La surveillance généralisée organisée par Pékin en vue des JO et le risque de cyberattaque poussent les autorités du sport à prendre leurs précautions : plusieurs comités olympiques nationaux vont fournir des smartphones provisoires à leurs athlètes. Les médias couvrant ces Olympiades d’hiver jouent aussi la carte de la prudence.

À l’approche de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver, le Comité olympique et paralympique des États-Unis recommande aux membres de sa délégation en partance pour Pékin de se séparer de “leur gadget le plus familier : leur téléphone portable”, rapporte le Wall Street Journal. Craignant l’étroite surveillance exercée par le régime chinois, le comité conseille aux sportifs d’utiliser des portables de rechange le temps de la compétition :

Tous les appareils, tous les échanges, toutes les transactions, toutes les activités en ligne risquent d’être surveillés. Il existe aussi un risque que vos appareils soient infectés par des logiciels malveillants, et durablement endommagés.”

Des avis similaires ont été émis par les comités olympiques britannique, néerlandais, belge ou encore canadien. Ce dernier indiquait que “les Jeux olympiques représentant une occasion rêvée pour les cybercriminels, il est recommandé d’y faire preuve d’une vigilance accrue, et conseillé de ne pas emporter ses appareils électroniques personnels, ou bien uniquement des appareils stockant peu de données personnelles, et de respecter en permanence les bonnes pratiques en matière de cybersécurité”.

Selon le journal hongkongais South China Morning Post, la plupart de ces fédérations nationales mettront à la disposition de leurs athlètes des appareils et des cartes SIM.

Les journalistes sur leurs gardes

Cet état d’alerte contraste avec le ton très policé des recommandations habituellement formulées lors des compétitions internationales : celles-ci se bornaient généralement à souligner l’importance du respect des lois et de la culture du pays d’accueil, note le Wall Street Journal. Les menaces cybercriminelles

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