Hier détestées, les méthodes chinoises font aujourd’hui des émules



Jadis, la Chine n’était défendue que par les adeptes des idées totalitaires. Mais aujourd’hui, même les néolibéraux, affolés par le coronavirus, louent les vertus du modèle chinois, déplore le quotidien arabe Asharq Al-Awsat.
 

La fascination, parfois sans réserve, pour la Chine fait certainement partie des choses qui pourraient marquer le monde de l’après-crise. Certes, dans un premier temps, cette crise a donné lieu à un racisme antichinois de la pire espèce –  “ils mangent n’importe quoi”, “c’est un virus chinois”, etc. –, et les Chinois eux-mêmes n’ont pas été en reste quand ils ont laissé circuler la thèse conspirationniste selon laquelle c’est l’armée américaine qui aurait diffusé le virus pour nuire aux Chinois.

Mais, quoi qu’il en soit, un pays de la taille de la Chine, avec ses énormes capacités, apportera forcément sa part d’idées, de remèdes et de produits dont le monde a besoin pour surmonter la crise. Bref, il ne faut ni dénigrer la Chine ni nier qu’elle a un rôle à jouer.

La liberté est reléguée aux oubliettes

Mais ce qui est étonnant, c’est que les méthodes chinoises, faites de contrôle, de coercition et de répression, suscitent un tel engouement. Y compris chez les libéraux et les néolibéraux, qui ont pourtant toujours professé leur foi en la liberté individuelle. Or la liberté, désormais, est reléguée parmi les valeurs secondaires, éclipsée par la “maîtrise de l’épidémie” et par la

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Hazem Saghieh

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“Le Moyen-Orient” se présente comme le “quotidien international des Arabes”. Edité par Saudi Research and Marketing – présidé par un frère du roi –, il se veut modéré et combat le radicalisme arabe, même si plusieurs de ses journalistes affichent

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