Chavkat Mirzioïev, un président réformateur certain de sa réélection



Ce dimanche 24 octobre, les électeurs de l’Ouzbékistan se rendent aux urnes pour choisir leur futur président. Les observateurs ne voient aucun obstacle à la réélection de Chavkat Mirzioïev, qui, à partir de 2016, a partiellement libéralisé ce pays ex-soviétique d’Asie centrale après la mort du dictateur Islam Karimov.

“Ces dernières années, l’Ouzbékistan a mis en œuvre certaines réformes et cette élection va être l’occasion de constater comment elles fonctionnent dans la vie réelle”, a commenté, optimiste, le député estonien Mati Raidma, l’un des 300 observateurs internationaux qui vont scruter l’élection présidentielle en Ouzbékistan le 24 octobre, des propos relayés par le site russe Regnum.

Le président sortant, Chavkat Mirzioïev, 64 ans, ingénieur agronome de formation, leader du Parti libéral-démocrate, candidat à sa propre réélection, est arrivé au pouvoir en 2016 avec un programme de libéralisation partielle de l’économie, de la sphère sociale, du fonctionnement de l’État et de la justice, de réforme de l’éducation, de la santé publique et de développement des infrastructures. La hausse du PIB du pays, qui est passé de 14 milliards de dollars en 2005 à 58 milliards en 2019, constitue l’un des indicateurs du succès de la nouvelle politique ouzbèke.

Le 5 octobre à Tachkent, les résultats de ces transformations ont été présentés en grande pompe à la conférence internationale “Ouzbékistan, des réformes express en cinq ans”. “Quatre cents ‘indicateurs clés’” ont permis aux citoyens d’“apprécier le caractère disruptif de ces réformes” et de leur montrer que “continuer les réformes est essentiel”, rapporte le site ouzbek Uzdaily.

Mais globalement, constate le site consacré au Caucase et à l’Asie centrale Eurasianet, “la campagne est extrêmement terne et se limite aux panneaux d’affichage des candidats dans les rues et au matériel de campagne dans les médias financés par les fonds électoraux de l’État, le financement privé des campagnes étant interdit”. “La silencieuse campagne présidentielle d’Ouzbékistan est presque terminée”, regrette à son tour le site d’actualité asiatique The Diplomat.

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Alda Engoian





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