Les travailleurs de la tech chinoise sont “poussés à bout” par la surveillance électronique à laquelle ils sont soumis, explique Nikkei Asia qui titre la une de son édition du 10 juin “Esprits sous surveillance”.
C’est un “cercle vicieux” que met au jour le magazine japonais en anglais. Des logiciels de surveillance installés sur les ordinateurs des salariés, des caméras dans les bureaux, des programmes pour alerter sur les comportements “suspects”… la liste des technologies mises en œuvre ne cesse de s’allonger.
En Chine, l’adoption de la technologie promet aux classes moyennes une vie plus facile, plus productive. Mais, à mesure que les entreprises intègrent des outils pour améliorer la productivité dans le travail quotidien au bureau, l’efficacité est canalisée non pas vers les loisirs, mais vers la pression toujours plus grande sur les employés.”
Le journal explique comment les algorithmes qui régissaient déjà les journées de travail des ouvriers des entrepôts du site de commerce en ligne Alibaba ou des livreurs de Meituan, l’équivalent chinois de Deliveroo, sont désormais utilisés pour surveiller les cols blancs, et plus
[…]