Le FBI diffuse un court-métrage qui ne plaît pas du tout à la Chine



Produit par le FBI pour alerter les Américains sur les menaces d’espionnage étrangères, The Nevernight Connection est très mal reçu en Chine, où l’on accuse Washington de vouloir “empoisonner les relations sino-américaines”.

Diffusé le 30 septembre, The Nevernight Connection a tout l’air, à première vue, d’un classique film d’espionnage. Mais ce court-métrage de 26 minutes a la particularité d’être coproduit par le FBI et le Centre national de contre-espionnage et de sécurité (NCSC).

Comme l’écrit le FBI lui-même, ce récit “de fiction” mais “inspiré du cas de l’ancien agent de la CIA Kevin Mallory”, relate “l’histoire d’un membre des services de renseignement américains recruté par la Chine via un faux profil sur un réseau social professionnel” pour qu’il transmette des informations confidentielles, et qui sera ensuite arrêté par les autorités américaines. L’objectif est affiché tout aussi clairement : “Le FBI et le NCSC entendent ainsi sensibiliser les particuliers travaillant dans le secteur privé, universitaires et chercheurs, mais aussi dans d’autres agences publiques américaines, et les mettre en garde contre le danger que représentent les services de renseignement étrangers.”

Le film vise clairement la Chine, en choisissant comme trame du récit le recrutement d’un officier américain par les services d’espionnage chinois. Son titre fait d’ailleures référence à Shanghai, surnommée “Nevernight City”, “la ville où il ne fait jamais nuit”.

“Manigances américaines”

La diffusion de The Nevernight Connection a donc suscité une réaction très vive en Chine, où l’on accuse les services américains de vouloir “empoisonner les relations sino-américaines”, selon le journal officiel The Global Times, qui a interrogé plusieurs experts. L’un d’eux juge notamment que “ces manigances américaines pour salir la Chine n’ont d’autre but que de détourner l’attention de l’opinion des problèmes intérieurs que traversent les États-Unis”.

De façon générale, les experts évoqués estiment que “les États-Unis, bien connus pour être les espions les plus actifs au monde, ont coutume d’accuser la Chine de piratage et d’espionnage sans fournir aucun élément de preuve ni de démonstration crédible”.

Le journal rappelle d’ailleurs les propos du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en juillet : “Il est de notoriété publique que les États-Unis mènent un programme d’espionnage agressif dans le monde entier, n’épargnant pas même leurs alliés.”

Voir aussi  la 26e mission mdicale chinoise honore au terme de son mandat — Chine Informations

Source

Quotidien dépendant du groupe Renmin Ribao (qui publie le “Quotidien du peuple”, l’organe du Parti communiste), le Global Times est cependant assez ouvert et libéral dans ses analyses, rédigées tout spécialement pour flatter son lectorat

[…]

Lire la suite





Source link

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *