“un revers humiliant” pour les États-Unis



Au terme d’un accord négocié avec les États-Unis, Meng Wanzhou, héritière du géant des télécoms chinois, a regagné la Chine près de trois ans après son arrestation au Canada, tandis que deux ressortissants canadiens emprisonnés en Chine, Michael Kovrig et Michael Spavor, recouvraient la liberté. The Wall Street Journal déplore ce qu’il considère être “une diplomatie coercitive des prises d’otages”.

Les Occidentaux qui travaillent en Chine n’ont qu’à bien se tenir : ils peuvent se faire arrêter sur des accusations montées de toutes pièces et servir d’otages au nom de la défense des intérêts du Parti communiste. Telle est la leçon à retenir du revers humiliant que viennent de subir les États-Unis avec la libération de Meng Wanzhou, la directrice financière de Huawei.

Les autorités canadiennes avaient arrêté Meng Wanzhou en 2018, à la demande des États-Unis, qui l’accusaient de fraude bancaire et fraude électronique [pour avoir trompé HSBC et d’autres banques sur des contrats négociés par Huawei en Iran pour contourner les sanctions américaines].

Dans le cadre d’une procédure simplifiée [ou DPA pour deferred prosecution agreement, en vertu de laquelle les poursuites sont suspendues], la fille du fondateur de Huawei a été autorisée le 24 septembre à rentrer en Chine sans être jugée. Elle a simplement reconnu ses torts, ce qu’elle refusait de faire jusqu’à présent. Dans la foulée, la Chine libérait deux Canadiens qui avaient été arrêtés sur de fausses accusations, peu après l’arrestation de Meng Wanzhou.

“Une prise d’otages”

La libération immédiate par la Chine de l’homme d’affaires Michael Spavor et de l’ancien diplomate Michael Kovrig démontre que leur arrestation n’était ni plus ni moins qu’une prise d’otages, destinée à faire pression sur le Canada et les États-Unis à propos

Voir aussi  Un haut dirigeant chinois appelle des efforts pour raliser la modernisation chinoise — Chine Informations

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C’est la bible des milieux d’affaires. Mais à manier avec précaution : d’un côté, des enquêtes et reportages de grande qualité ; de l’autre, des pages éditoriales tellement partisanes qu’elles tombent trop souvent dans la mauvaise foi la plus

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