Ne jugeons pas le pouvoir chinois à l’aune de sa popularité



Pour définir leur politique envers la Chine, les démocraties occidentales doivent s’appuyer sur d’autres critères que ceux des supposés taux de satisfaction des citoyens chinois vis-à-vis du régime. Ils reflètent une réalité tronquée.

Chaque année, la Chine prend une semaine de congé pour célébrer l’anniversaire de la fondation de la République populaire [le 1er octobre 1949].

Les célébrations de la fête nationale du 1er octobre sont un spectacle à ne pas manquer : des foules de patriotes se rassemblent sur la place Tian’anmen pour assister à la parade militaire ; d’innombrables drapeaux rouges sont suspendus aux porches des logements ; dans tout le pays, les familles se réunissent pour le rituel annuel qui consiste à regarder à n’en plus finir les émissions de la télévision d’État.

Pour les observateurs extérieurs, ces authentiques manifestations de fierté nationale vont à l’encontre de la représentation que l’on se fait de la vie sous un régime dictatorial. Les sondages d’opinion publiés peuvent-ils contribuer à nous débarrasser de nos préjugés en ce domaine ?

93 % d’avis favorables

Selon l’Edelman Trust Barometer (baromètre de confiance Edelman) 2020, le soutien de l’opinion publique au gouvernement chinois est l’un des plus élevés au monde, alors que les États-Unis, une démocratie prétendument bien établie, sont en revanche à la traîne puisqu’ils figurent dans le tiers inférieur de la liste des 26 pays sondés.

Par ailleurs, une étude de l’université Harvard, publiée en juillet et portant sur une période de dix ans, indique que la satisfaction du public envers le gouvernement chinois a “augmenté pratiquement dans tous les domaines” depuis 2003.

En 2016, le taux de satisfaction envers le gouvernement central a atteint 93 %, un chiffre impressionnant comparé aux taux d’avis favorables des présidents américains, qui peinent à dépasser les 60 %.

Voir aussi  “Le cauchemar afghan se dévoile”

“Laissons la Chine tranquille”

Au moment où Washington intensifie ses pressions sur Pékin dans les domaines économique et politique, le soutien dont bénéficie le Parti communiste

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Chang Che

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Connu sous le nom de Nikkei Asian Review jusqu’en septembre 2020, le magazine Nikkei Asia conserve la même ligne éditoriale. Une couverture rigoureuse de l’Asie qui souligne l’intérêt du groupe japonais Nikkei sur la

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