La Nouvelle-Zélande déclare sa victoire sur le Covid-19



La Première ministre Jacinda Ardern a annoncé le 8 juin qu’en l’absence de cas de Covid-19, le pays pouvait redescendre au plus bas niveau d’alerte. Le journal The Press célèbre le retour à une forme relative de normalité, car l’économie du pays est durement touchée et, dans le contexte mondial, la prudence reste de mise.

“Alors, vous la sentez, cette montée de sérotonine ? interroge The PressCette substance chimique qui peut entre autres être produite par un authentique sentiment de fierté” et qui résume assez bien “la teneur de la déclaration de la Première ministre Jacinda Ardern, qui a annoncé [le 8 juin] que nous avions mérité la liberté, celle du niveau 1”, soit le plus faible niveau d’alerte face au coronavirus. Comme l’écrit le journal néo-zélandais dans son éditorial, le pays ne recense plus aucun cas de Covid-19 et va donc lever toutes les mesures en vigueur, à l’exception de la fermeture des frontières. Avec 22 décès, le bilan de l’épidémie y est relativement contenu.

À la une des quotidiens du groupe Stuff, dont The Press, un kiwi – emblème du pays – est juché sur un mégalithe en forme de “un”. Histoire pour ces journaux de célébrer, eux aussi, l’accès de sérotonine qui accompagne le retour au “niveau 1”.

“Nous sommes prêts”, mais à quoi ?

Même si la vigilance est toujours de mise au vu du contexte mondial, poursuit le journal, cette annonce est un vrai soulagement pour la population qui va pouvoir de nouveau se rassembler “en grand nombre pour assister à des événements sportifs, des spectacles publics, des concerts, et pour se retrouver dans les bars et les boîtes de nuit”, mais aussi reprendre les contacts avec les plus de 70 ans.

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Pour autant, tout le monde ne sera pas concerné par cet accès de sérotonine. La période a laissé des traces, et elle a durement frappé nombre d’entreprises et d’employés. La Première ministre a d’ailleurs prévenu que “la détermination” déployée pour faire face à l’épidémie devrait désormais être mise à profit pour relancer l’économie.

“Quand Ardern a déclaré ‘nous sommes prêts’, c’était le message que rêvait d’entendre et que brûlait d’accepter tout le pays ou presque, conclut The Press. Mais c’est un message qu’il faut également replacer dans son contexte. Prêts à quoi ? Avant tout, à un avenir fait de défis, de difficultés et d’efforts qui vont nous mettre à l’épreuve, en tant que collectivité, mais aussi individuellement. Et si un peu de sérotonine peut nous y aider au passage, eh bien, tant mieux.”

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