Bad Bunny entame sa résidence à Porto Rico, une “célébration” de la culture de l’île



Ce que les 18 000 spectateurs du Coliseo de Porto Rico ont vécu le 11 juillet au soir “était beaucoup plus qu’un spectacle musical”, assure El Nuevo Día.

“Avec une mise en scène qui a fait appel à tous les sens, Bad Bunny a inauguré sa résidence artistique No me quiero ir de aquí (Je ne veux pas partir d’ici) avec une production célébrant la culture, l’histoire et l’identité portoricaines”, écrit le quotidien de San Juan. “De la scénographie aux costumes, chaque élément a été pensé pour rendre hommage à Porto Rico”.

Le spectacle “électrisant”, fusionnant reggaeton, latin trap, salsa et folklore, enchaînait notamment les titres du sixième album de la superstar, Debí tirar más fotos (J’aurais dû prendre plus de photos), vibrant hommage à l’île caribéenne, sorti en janvier dernier.

Spectacle “politique”

Bad Bunny, né Benito Antonio Martínez Ocasio, a livré avec ce premier de 30 concerts à San Juan, la capitale de l’île, un spectacle “politique” visant à “galvaniser le sentiment unique de fierté et de résilience de Porto Rico dans un contexte d’incertitude économique, de gentrification et d’impact durable du colonialisme”, observe CNN.

Porto Rico n’est pas un État américain mais un territoire “associé” à son grand voisin. Ses citoyens ont la nationalité américaine mais ne jouissent pas du droit de vote.

“Les neuf premiers concerts de sa résidence seront exclusivement réservés aux résidents portoricains, tandis que les suivants inviteront des fans du monde entier dans le cadre d’une initiative plus large visant à promouvoir la richesse culturelle de l’île”, précise la chaîne américaine. Les 30 concerts au Coliseo – El Choli, comme l’appellent les Boricuas – seront les seules dates américaines de sa tournée à venir, et affichent d’ores et déjà complet.

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“Racines ancestrales” et “modernité”

La journaliste de Billboard était dans l’assistance vendredi soir, et selon elle, le “mélange d’histoire et de fierté” qui présidait au spectacle “a donné le ton d’une soirée inoubliable. Benito est apparu sur scène vêtu d’une tenue d’inspiration taïno – ensemble beige et ceinture de paille, lunettes de soleil et un chapeau de trappeur – comme s’il incarnait les racines ancestrales de l’île tout en s’inscrivant résolument dans la modernité”.

“Avec un décor agrémenté de collines verdoyantes et de motifs culturels complexes, les visuels étaient à la hauteur de son message : la culture portoricaine était au cœur de l’événement, non pas pour l’expliquer, mais pour la célébrer”, estime la critique musicale.

Après sa résidence portoricaine, Bad Bunny embarquera pour une tournée mondiale de 23 dates, qui débutera le 21 novembre en République dominicaine et s’achèvera le 22 juillet 2026 en Belgique.



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