“Rouvrant un débat récurrent sur l’héritage politique de son père”, relève The Diplomat, le fils de l’ancien dictateur philippin Ferdinand Marcos a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de l’année prochaine.
Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, Ferdinand Marcos Junior indique vouloir rassembler les Philippins pour faire face à la pandémie de Covid-19 qui a tué des dizaines de milliers de personnes et bousculé l’économie :
Nous devons ensemble relever le défi – un peuple, un pays. J’apporterai au pays ce pouvoir unificateur.”
En fait, estime The Diplomat, “Bongbong”, le surnom de Ferdinand Marcos Junior, “apporte dans une course à la présidence déjà très disputée l’héritage controversé de son père, qui a dirigé les Philippines durant trente et un ans, dont neuf ans de loi martiale. Durant cette période, Marcos a conduit l’assassinat, l’emprisonnement et la torture de milliers de Philippins, et a volé environ 10 milliards de dollars des comptes de l’État. Une somme toujours recherchée aujourd’hui. Sa femme, Imelda, a été le symbole de l’extravagance de cette corruption. Marcos a été renversé lors de manifestations massives en 1986, et est mort en exil à Hawaï
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En officialisant, mercredi 6 octobre, sa candidature a la presidentielle de mai 2022, Ferdinand « Bongbong » Marcos, 64 ans et fils de l’ex-dictateur du meme nom (au pouvoir entre 1965 et 1986), renouvelle les espoirs du clan. Sa mere, Imelda, 92 ans, celebre veuve de l’ancien tyran – reve tout particulierement que soit porte a la fonction supreme un nom honni par toute une partie des Philippins pour les atrocites de la loi martiale sous la dictature et le pillage a grande echelle des caisses de l’Etat. Meme si d’autres parent cette epoque des vertus d’un pouvoir fort et Lire aussi Article reserve a nos abonnes Aux Philippines, Rodrigo Duterte annonce qu’il se retirera de la vie politique a la fin de son mandat