Aux Philippines, le fils de l’ancien dictateur Marcos se présente à la présidentielle



La candidature du fils de l’ancien dictateur Ferdinand Marcos à l’élection présidentielle de 2022 souligne combien les réformes constitutionnelles des années 1980 n’ont pas réussi à venir à bout du système oligarchique des Philippines.

“Rouvrant un débat récurrent sur l’héritage politique de son père”, relève The Diplomat, le fils de l’ancien dictateur philippin Ferdinand Marcos a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, Ferdinand Marcos Junior indique vouloir rassembler les Philippins pour faire face à la pandémie de Covid-19 qui a tué des dizaines de milliers de personnes et bousculé l’économie :

Nous devons ensemble relever le défi – un peuple, un pays. J’apporterai au pays ce pouvoir unificateur.”

En fait, estime The Diplomat, “Bongbong”, le surnom de Ferdinand Marcos Junior, “apporte dans une course à la présidence déjà très disputée l’héritage controversé de son père, qui a dirigé les Philippines durant trente et un ans, dont neuf ans de loi martiale. Durant cette période, Marcos a conduit l’assassinat, l’emprisonnement et la torture de milliers de Philippins, et a volé environ 10 milliards de dollars des comptes de l’État. Une somme toujours recherchée aujourd’hui. Sa femme, Imelda, a été le symbole de l’extravagance de cette corruption. Marcos a été renversé lors de manifestations massives en 1986, et est mort en exil à Hawaï

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Lancé en 2002, The Diplomat est un magazine numérique désormais basé aux États-Unis (après l’avoir été à Sydney puis Tokyo) qui couvre principalement l’actualité de la région Asie-Pacifique. Son équipe de journalistes traite de sujets

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