Les membres de l’Assemblée générale des Nations unies, qui seront réunis à partir du 14 septembre, devront se positionner pour savoir qui représentera la Birmanie dans le cénacle.
Le choix se fera entre le régime militaire qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu le 1er février et le gouvernement d’union nationale (GUN) établi au lendemain du coup d’État par l’opposition et des députés élus.
La Commission de vérification des pouvoirs, dont les neuf membres sont nommés au début de l’Assemblée générale, est chargée de vérifier les pouvoirs des représentants de chacun des 193 pays membres de l’ONU.
Développer les relations bilatérales
Pour plaider sa cause, le GUN tente de se trouver des alliés au sein des démocraties internationales, détaille Nikkei Asia.
Selon Zin Mar Aung, la ministre des Affaires étrangères du GUN, interrogée par le magazine japonais, un nombre croissant de pays occidentaux et asiatiques auraient déjà reconnu les représentants de ce “gouvernement de l’ombre”. La République tchèque et l’Australie ont reconnu “nos représentants dans leur pays”, explique celle qui a été élue par deux fois au Parlement birman.
Nous allons continuer de nommer des représentants en Grande-Bretagne et au Japon afin de renforcer les relations bilatérales.”
Zin Mar Aung a également rencontré le vice-secrétaire d’État américain début août, détaille le journal. Quelques jours plus tard, la présidence sud-coréenne a annoncé vouloir prendre langue
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