Et s’il fallait se déclarer aux autorités à toute arrivée à Shanghai ?



Après avoir cru que chaque arrivée à Shanghai devrait faire désormais l’objet d’une déclaration à la police, même pour un séjour de 24 heures, les Chinois ont été soulagés d’apprendre qu’il s’agissait d’un “malentendu” médiatique.

Un nouveau “‘règlement sur la gestion de la population’ de Shanghai entrera en vigueur [le 1er avril], les séjours de plus de 24 heures devront être enregistrés”, rapportait dans l’après-midi du 31 mars le site d’information Zhongguo Xinwen Wang, comme un grand nombre de médias chinois. “Le journaliste l’a appris de la police de Shanghai”, indiquait l’article.

Cette nouvelle mesure devait s’appliquer aux personnes, séjournant temporairement à Shanghai, pour des soins médicaux, des études, du tourisme, des activités officielles ou des visites familiales, et qui resteraient plus de 24 heures dans la métropole. Selon l’article, le nouveau règlement devait “enrichir” la manière de collecter les informations sur la population réelle de la mégalopole. “En plus des méthodes traditionnelles de collecte comme celles effectuées à domicile”, un nouveau canal devait être mis en place via la plateforme digitale “Yi Wang Tong Ban [services gouvernementaux en ligne à guichet unique]”.

Un vent de mécontentement a soufflé sur les réseaux sociaux chinois. Car jusque-là, le “Règlement, mis en place le 1er janvier 2018 était beaucoup plus clément pour les voyageurs Chinois. Si l’arrivée d’un étranger doit bien être enregistrée auprès d’un commissariat de police dans les 24 heures (si ce dernier ne séjourne pas dans un hôtel), en ce qui concerne les Chinois, cette obligation ne concerne que les travailleurs migrants et voyageurs au long séjour.

Un poisson d’avril ?

De nombreux Chinois ont mal pris cette modification. C’est le cas de l’avocat Zhang Xinnian. “J’ignore sur quoi se basent les autorités. Cela n’est ni opérationnel, ni compatible avec l’image de Shanghai en tant que métropole internationale ouverte et tolérante”, déplore-t-il sur le réseau social chinois Weibo. Certains comparent même cette mesure à l’instauration d’un “visa d’arrivée”. “Ne serait-ce pas un poisson d’avril ?” s’est demandé un internaute.

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Les Chinois ont donc été soulagés par la volte-face survenue le 1er avril. Selon un communiqué officiel repris dans les médias dont Caixin, réputé magazine économique, il s’agissait d’un malentendu. “Les personnes peuvent s’inscrire sur la base du volontariat, en fonction de leurs besoins, sans obligation”, rapporte Caixin.

Zhang Zhulin





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